lundi 13 juillet 2020

MTL-QC 2020 en 3 jours avec Alex


Titre
Le film est déjà dans les salles ...
Réveil 4h30 avec fiston Alex à mes côtés, je le laisse dormir jusque 5h, le temps que je prépare le déjeuner et les dernières affaires pour notre grand périple. Nous avons décidé d'effectuer à vélo, mon traditionnel parcours annuel de Montréal à Québec, en version 3 jours. C'est une première pour Alex, et pour moi aussi ! En effet, j'ai déjà roulé ce parcours plusieurs fois en 1 journée, une fois avec Marielle en 2 jours, mais c'est la première fois que je le ferai en 3 étapes. Je suis donc un peu anxieux. Et Alex peut-être aussi !

Ces 2 Philippe là n'ont pas l'air très anxieux !

Depuis le temps que je planifie ce projet familial, le D day a enfin sonné. Je checke une dernière fois la météo pour aujourd'hui, ça s'annonce plutôt bien, vent d'ouest faible et surtout favorable, pas de pluie de prévue. Pour les 2 autres jours, ce sera la loterie, peut-être des gouttes d'eau et le vent tournera possiblement. 

J'ai demandé à mon fissounet de s’entraîner les jours précédents notre départ. Il a donc roulé presque 130 km, en plusieurs sorties. Je lui ai même ouvert un compte sur Strava pour suivre sa progression et l'encourager. J'espère que ce réveil musculaire lui sera bénéfique et que tout ira bien. 

Entraînement d'Alex avec sa mère avant notre périple

Pour l'heure, il nous faut prendre des forces. Nous avalons notre copieux petit déjeuner, gruau bananes pour bibi, gaufres nutella pour fiston. Nous sommes prêt à faire feu, il est 6h pétantes.

Prêt à faire feu, Alex essaie d’éteindre l'incendie


Road book - Day 1

La caméra commence à tourner les premières images de notre voyage, nous avons le projet de faire un montage vidéo.  Alex a emporté son drone, il fera des prises de vue aériennes pour agrémenter le film. Nous donnons les premiers tours de roues sous un ciel nuageux, tant mieux, il ne fera pas trop chaud en ces temps de canicule. Nous empruntons Victoria, pas mal déserte à cette heure matinale puis allons chercher la grimpette du pont Jacques Cartier. 

St Lambert city, nobody in the streets

Harnaché de mes 2 sacoches latérales arrières Vaude, je prends la mesure du chargement. Il va falloir jouer du dérailleur au début, par la suite, je m'habituerai. Alex ne transporte rien, hormi son drone dans la sacoche de son porte-bagage. J'ai voulu qu'il soit le plus léger possible et aussi qu'il soit autonome lors ses tâches de pilote-vidéaste. 

Alex au loin, léger comme une plume. Moi, chargé comme un baudet

Le pont sur le St Laurent franchi, nous voici sur l’île de Montréal. Nous rejoignons la route 138 qui n'est autre que la rue Sherbrooke, nous devons la suivre sur plus de 20 kilomètres. C'est long car il faut passer les lumières, parfois rouges, en faisant attention à la police qui pourrait patrouiller. 

Arrivé sur l’île de Montréal, on cherche la 138

Voici le Stade Olympique, puis Montréal-Est et ses réservoirs de pétrole, pas très romantique ce coin-là. Le trafic n'est pas trop dense vers 7h, c'est super. Voilà la raison pourquoi je voulais partit tôt.

Stade Olympique sur la rue Sherbrooke, souvenirs ... 

Nous atteignons déjà la pointe de l’île que nous quittons par le pont de la Rivière des Prairies. Je demande à Alex de faire des images de drone avec moi roulant sur la piste cyclable au milieu des eaux. Fiston se positionne quelques centaines de mètres en avant et c'est parti, je suis un des acteurs principaux de notre voyage. 

Bye Bye Montréal !

Le drone entre en jeu, de belles vues aériennes

Je texte à mon pote Robert que nous allons bientôt arriver à Repentigny mais celui-ci m'informe qu'il ne sera pas au RV du Tim pour cause de symptômes de Covid, dommage. 

Km 34, il est 8h15, nous sommes dans les temps du plan de match, une heure d'arrêt de prévu. 30 minutes suffiront pour prendre notre Timatin, café, jus et beignes. Véro, la mère d'Alex, nous souhaite bon courage et me demande de mettre le tracker pour nous suivre sur le web, bonne idée. Je lance donc l'application FollowMee sur mon iPhone et c'est parti mon kiki. J'informe aussi Marielle, ma blonde, qu'elle peut aussi nous tracker, je lui envoie le lien par texto.

Au Tim de Repentigny, pas de Bob, victime Covid

Requinqués, nous repartons par la longue traversée de Repentigny, presque 10 bornes, avec des travaux en plus, donc petit détour impromptu. Puis c'est la belle 138 qui longe le fleuve. En ce début de matinée, c'est bien agréable. Fiston pédale d'une jambe souple alerte. C'est d'autant plus facile qu'Éole, maître des vents dans la mythologie grecque, nous aide à progresser. 

La belle 138 longeant le fleuve

Km 49, petite pause à St Sulpice pour profiter du paysage et se désaltérer, on n'est pas pressé. 

La 138 emprunte souvent le Chemin du Roy

Un fleuve au cœur d'un continent, dixit Jacques Cartier

Km 57, autre halte touristique dans la charmante localité de Lavaltrie, il est 10h30. On se met de la crème solaire et on avale une banane. Alex fait voler son drone pour récolter quelques belles images de l'endroit, comme la piscine au bord du fleuve et le passage entre les 2 clochers de l'église. 

Crème solaire pour fiston, je le bichonne

Mavic va explorer les environs

Joli passage entre les clochers de l'église

Km 68, voici Lanoraie, ça commence à chauffer alors on fait refroidir le moteur. Il faut que je ménage mon partenaire en le motivant par de petits buts à atteindre. Aussi, nous prenons ça très relax, vive les vacances !

Alex est motivé, Éole nous donne un coup de main

Relax Max, c'est les vacances

Le fleuve attire Alex

La prochaine étape sera donc culinaire, au McDo de Berthierville, une récompense toujours gagnante pour mon ado, accro des fast-food. 

D'autres cyclos filent aussi vers Québec

Berthierville, 2ème objectif de la journée atteint

Après 16 bornes de rushs intenses, nous garons et attachons les vélos au temple de la malbouffe du km 83. Il est justement midi, l'heure du lunch, 60 minutes de pause y sont consacrées. Dans ce lieu publique, les mesures de distanciation sont bien établies. Nous commandons notre pitance et remplissons nos gourdasses d'eau bien fraîche. De dé...licieux hamburgers-frites viennent tapissés nos estomacs. Hum, que de bonnes glucides, protides et lipides pour reconstituer l'énergie de nos muscles. En revanche, c'est un peu lourd à digérer. 

McDo avec un ado, c'est toujours winner !

Repus et reposés, nous reprenons notre escapade en passant par le centre de Berthierville. À la halte nautique, Alex effectue quelques prises de vue avec son drone, plans sur les bateaux de la marina et des rues du village.

Mavic se prépare au décollage

Envole-toi dans les airs, je le veux !

Vue psychédélique de la marina

Dernier objectif du jour, rejoindre le motel de Louiseville, distant de 28 kms. Nous franchissons l'overpass de la 40 sous une chaleur qui commence à monter sérieusement, 30 degrés s'affichent sur mon Garmin. Heureusement poussés dans le dos, nous filons à 25 de moyenne à travers champs. 

Overpass sur la 40, bombardé de rouille

Vent arrière dans les champs, ça fonce

Km 98, pause crème glacée bienvenue à St Barthélémy Station. À l'ombre sur un banc, ça fait du bien de dissiper la chaleur. On reprend pour la dernière ligne droite par Maskinongé, km 105. 

Un peu de fraîcheur et de bonne humeur sous cette chaleur

Louiseville en vue, on approche du but 

Alex aperçoit une vache sur un toit, crèmerie de Maskinongé

Très vite se profile notre lieu d'étape pour la nuit, le chaleureux motel Normandie, avec 114 bornes au compteur sur les 111 prévus, moyenne de 22 à l'heure, il n'est que 15h.

Course avec un truck, c'est aussi ça, la 138

Déjà arrivé au motel Normandie, c'est de la rigolade !

Le gérant de l'hôtel, un gentil asiatique, nous donne les clés de notre sésame. Nous allons nous installer dans la chambre 3 comportant 2 lits doubles, TV, clim et douche. C'est l'heure de se refaire une beauté et de sentir bon, le temps commence à se couvrir de nuages noirs. Nous hésitons à repartir dans le centre de Louiseville pour casser la croûte. Nous commandons donc une pizza 12 pouces chez Stratos, super bon d'après l'expérience d'Alex. Notre souper est livré pour 18h, nous engloutissons nos parts de pizza pepperoni. 

Notre chambre avec 2 lits doubles

Une pizza dans l'estomac, découvrons les environs

Pour digérer et entre 2 averses, nous allons explorer les lieux terrestres et aériens, merci drone DJI Mavic de 249 grammes, juste à la limite des 250 pour ne pas posséder de licence et d'immatriculation. En soirée, je communique avec Véro et Marielle, puis réserve l'hôtel pour l'étape de demain par Booking.com. Ce sera à Portneuf dans 109 bornes vers l'est. Je checke la météo pour les prochaines heures, elle s'annonce moins favorable qu'aujourd'hui. Mais demain est un jour nouveau, nous nous ajusterons en temps et lieu. Pour finir la soirée, j'allume la TV distillant un peu de bonne humeur pour me distraire. Alex s'éclate sur ses jeux et ses vidéos YouTube, notamment celle avec la chanson du tricératops. Puis extinction des feux vers 23h. Bonne nuitée les petiots. 

Les averses se déversent en soirée

La définition parfaite du motel, directement sur la 138

Détente avant dodo, téloche et réseaux sociaux

Le résumé d'Alex :
Jour 1, le départ. Je suis motivé et on traverse MTL sans problème. Rendus sur la 138, toujours le vent dans le cul ! À Berthierville, on prend des forces. Arrivés à Louiseville, nous sommes peu fatigués et dormons.

Stats - Jour 1

Jour 2 - Mardi 14 Juillet


Réveil 7h au motel Normandie de Louiseville, cette Normandie qui me rappelle la France. Ça tombe à point puisque c'est aujourd'hui la fête nationale dans mon pays natal. On y célèbre l'anniversaire de la Révolution, la fameuse prise de la Bastille du 14 juillet 1789, cocorico ! Les news de la TV du matin en parlent et annoncent aussi une météo locale pas mal moins favorable que la veille. Tel qu'aperçu hier soir, le vent a décidé de souffler vers l'ouest, avec de bonnes rafales, ce qui va contrer notre progression vers l'est. La bonne nouvelle est qu'il ne devrait pas pleuvoir malgré un ciel fort nuageux. 

Sortie énergique de la chambre 3, Alex est affamé

Fiston se réveille tranquillement, je ne lui parle pas de la dure journée qui nous attend. Il se plaint un peu de ses cuisses les 114 bornes d'hier ont laissé des traces. Je lui prodigue un petit massage sur les quadriceps et les mollets, de quoi le faire repartir pour une nouvelle étape. Je remballe nos affaires dans la chambre 3 et pour 8h15, nous prenons un nouveau départ pour aller déjeuner. 

Départ sur les chapeaux de roue ... pour le déjeuner

Road book - Day 2

Nous repartons officiellement du km 111, tel qu'indiqué sur notre road book, ça motive de penser en kilométrage cumulé de notre voyage. Un seul petit km est à pédaler pour rejoindre le Tim du centre ville. Déjà, nous constatons qu'une force invisible nous pousse à appuyer plus fort qu'hier pour avancer, ça plante le contexte de la journée. De bons Timatin numéro 6 arrosé de café ou de smoothie sont les bienvenus dans nos estomacs, il va nous falloir du fuel en masse aujourd'hui. L'objectif du moment est de rejoindre Trois Rivières distant de 39 kms, une chose à la fois, c'est la manière de ne pas se décourager.

Un kilomètre pour rejoindre le Tim, miam miam numéro 6

On remet en route pour traverser Louiseville, une auto se rapproche dangereusement de moi en passant dans une zone de travaux. Fiou, ça a passé proche ! Nous revoici au milieu des champs, offerts complètement aux éléments venteux. Je conseille à Alex de bien se protéger derrière moi, de se mettre dans ma roue, comme on dit en jargon cycliste. 

Chauffard à Louiseville, ça a passé proche !

Vent de face, ce sera pas une journée facile

Nous dépassons une famille de cyclos qui peine comme nous contre Éole. Ce sont 2 tandems chargés de bagages, le premier avec le père et le cadet, le deuxième avec la mère et l’aîné. Cela motive Alex qui s'aperçoit que je ne suis pas le seul parent à faire partager sa belle passion pour le voyage à bicyclette.

Vive le vélo familial !

Première pause après 10 kms dans le village de Yamachiche, km 121, dans un parc de jeux. Fiston va se défouler énergiquement dans le tourniquet, il ne se plaint pas de ses cuisses, tant qu'il s'éclate. Notre ride n'avance pas vite mais on a toute la journée, doucement mais sûrement, on va y arriver. Nous voyons repasser la petite famille à vélo, elle doit suivre certainement le Chemin du Roy.

Doucement mais sûrement, on va y arriver

Nos tandems familiaux nous repassent à Yamachiche

Nous poursuivons sur la 138 complètement éventée en rase campagne, on s'arc-boute sur nos machines, Alex s'accroche sans trop broncher. Pour se donner du peps, mon fissounet fait jouer en boucle sur ses écouteurs, son unique chanson favorite, la fameuse toune du tricératops. C'est extrait d'une vidéo Youtube qu'il affectionne, avec des mots plus ou moins corrects, réalisé par un jeune français de la banlieue parisienne qui s'insulte lui-même car il a cassé sa lampe en disant ses conneries. Bref, un truc de djeunes !

C'est la toune du tricératops et de son compte Twitter ...

On retrouve le fleuve bien éventé, et la famille à vélo !

Nous nous rapprochons à nouveau du fleuve, nous l'avions quitté hier depuis Berthierville. Au km 133, nous arrivons au magnifique site du Sea Schack du lac St Pierre. C'est un endroit bien connu pour moi lors de mes MTL-QC, j'y fais une pause rituelle. La halte routière propose des toilettes, une fontaine d'eau et surtout, un joli point de vue sur le St Laurent qui s'élargit pour former le lac St Pierre. 

Pause appréciée face au Lac St Pierre

Deck à l'ombre, toilettes et cantine à poissons

Alex sort son drone et c'est reparti pour de belles images du rivage. Il fait attention à ne pas faire emporter son engin au large, à cause des grosses rafales qui soufflent par moment.

Mavic repart affronter les rafales dans les airs

Passage sur la plage, tel un oiseau

Site toujours apprécié pour se relaxer

Après ces moments de détente, nous reprenons notre effort dans le vent. Nous rattrapons un ado sur son vélo hybride qui en arrache aussi contre les éléments. Il s'accroche à notre train après l'avoir dépassé, ça ne me dérange pas qu'il profite de notre sillage. Les faubourgs de Trois Rivières ont commencé, nous traversons de gros centres d'achat. 

Vent de face, objectif 3 Rivières

Dépassement d'un ado qui suivra la locomotive Pascal

Un scooter sur la piste, why not Coconut !

Mon GPS se perd comme d'habitude en s'approchant du centre ville, il ne reconnait pas un sens interdit ou il veut me faire passer. Je cherche la 138 en prenant un autre chemin qui nous fait déambuler dans les petites rues. Je peste contre mon Garmin 1030 à 800 piastres, ce qui fait bien rire mon Alex. On finit quand même par retrouver notre parcours initial. 

Trafic dans 3R et ses centres d'achat

Km 150, nous ne sommes plus loin du McDo, dis-je à fiston, malheureusement, il n'est pas là ou je le pensais. C'est donc au Subway ou je vais d'habitude que nous allons reprendre de l'énergie. Il est midi, c'est l'heure du lunch. 6 pouces steak-fromage pour bibi et 12 pouces dinde-jambon pour mon équipier, il est affamé le bougre ! Nous remplissons nos bidons d'eau fraîche avec glace, c'est bien apprécié. Je constate qu'il reste 70 bornes à parcourir, vent de face, il va falloir motiver les troupes. 

Il est bien ton McDo de 3R !

Désolé fiston, c'est bien aussi le Sub ... au pain qui pue ! 

C'est reparti par les artères qui nous sortent de 3 Rivières. En ville, le vent est moins agressif. On retrouve cette belle route 138, verdoyante, longeant le fleuve, parsemée de belles maisons. L'accotement est bien pavé et c'est totalement sécuritaire. 

Franchissement de 2 des 3 Rivières

Retour sur la charmante 138, Québec se rapproche

À l'occasion d'une pause pipi, Alex veut essayer mon bécyk chargé. Nous échangeons donc nos montures sur quelques centaines de mètres. Pas dur, qu'il me dit ! C'est certain que mon vélo roule bien sur le plat, réessaye quand on attaquera les côtelettes. mon ami !

Échange de bécyk, il est bien mon Piuma, hein fiston !

Nous dépassons une cyclote sur son beau vélo de course, elle peine aussi avec moins de 20 à l'heure au compteur. Bien calé dans ma roue, Alex suit la cadence. La prochaine pause est fixée à Champlain, km 169, une propice halte routière ou nous nous reposons dans l'herbe. La petite cyclote arrive à son tour et vient se mettre sous un arbre à nos côtés, en pianotant sur son cell. Tout le monde se relaxe avant de reprendre son chemin.

Une autre halte routière au bord du fleuve 

Ne jamais oublier de se désaltérer

Le zéphyr redouble d'intensité en pédalant le long du fleuve, tout dépend de la direction que nous prenons, notre itinéraire n'étant pas une ligne droite. Nous atteignons Batiscan dans la douleur, Alex réclame une pause qui tarde à arriver. Je cherche un bel endroit pour faire des images spectaculaires, ce sera au mouillage de Batiscan, km 180, il est 14h30. 

Alex s'arc-boute sur sa machine et envoie les watts

Enfin Batiscan, les drapeaux flottent au vent ... contraire

C'est quand qu'on arrive ? Pause dans 500 mètres ...

Fiston fait décoller son drone pour prendre de superbes prises de vue du littoral. Il nous filme aussi en vue aérienne et circulaire, deux cyclos attablés et gesticulant comme des damnés pour les besoins du film. Je consulte Google Maps sur mon cell car j'ai aperçu une pancarte de pont barré à 2 kms. J'espère que ce n'est pas celui sur notre route 138 car cela nous forcerait à un détour de 15 bornes, il ne serait pas le bienvenu dans notre programme. 

Alex souffle pendant que Mavic prend le relais

Fait comme l'oiseau !

Belle carte postale de Batiscan

Nous repartons donc vers le fameux pont métallique avec un doute persistant. Je suis vite rassuré quand je vois quelques motos partir dans la direction de l'obstacle et ne pas revenir, ouf ! Nous franchissons donc ce passage que je n'apprécie guère car le pont peut être très glissant par temps de pluie. Heureusement, il fait beau, deuxième ouf !

Oups, pont barré à 2 bornes ?

Ouf, ça passe, pas de détour de 15 kms

Prochain arrêt ravito prévu à Ste Anne de la Pérade. J'apprécie m'arrêter au Métro pour y trouver la fraîcheur de la clim, des boissons gazeuses et quelques délicieuses gâteries récupératrices. Nous ressortons du magasin avec Coke, Ice Tea, Kit Kat et une barquette de fruits coupés que nous engloutissons d'un trait. Refill d'énergie imaginaire à la borne électrique et nous revoilà partis pour la prochaine étape. Il reste une trentaine de bornes, il est 15h30. Mes craintes du matin de ne pas atteindre l'objectif se dissipent, ça va le faire ! Go Go Go mon tricératops !

Prochain stop ravito à Ste Anne

Une bonne salade de fruits, c'est santé 

Hey Papounet, t'as vu le tacot vert ?

Nous passons sur le pont de la rivière Charest avec la majestueuse église de Ste Anne en arrière plan, j'aime aussi beaucoup cet endroit. La belle lumière de l'air frais du fleuve ravive les couleurs de la journée. 

Magnifique vision de l'église au bout du pont

Nous dépassons Grondines, km 193, alors que le vent redouble d'intensité. Il faut se mettre debout sur les pédales pour gagner mètre après mètre. Des injures et autres sacres fusent contre cette force malfaisante qui veut nous repousser. C'est aussi le début du relief et des côtelettes. Je suis bien content de les rencontrer car cela signifie moins de vent. Et lorsqu'on souffre dans le dénivelé, nous savons pourquoi on en bave, c'est pour vaincre la gravité !

Ostie de tabarnak, jurons dans la bonne humeur 

Au km 198, la peur du pont barré revient me hanter. Cette fois, c'est bien sur la 138 qu'il se situe. Il y a un détour pour contourner le chantier, c'est seulement quelques centaines de mètres, donc pas de souci. 

La hantise du pont barré me trouble une nouvelle fois

La route 138 est effectivement coupée, mais détour mineur

Juste après, nous stoppons à la halte routière de Deschambault, km 212. Alex renvoie son fidèle astronef dans les airs pour nous faire découvrir le monde à la manière d'un oiseau. Il va survoler le pont brisé en réparation à proximité, son engin a en effet une portée de 2 kms, sans trop problème de perte de connexion. 

La complicité père-fils surprise par Mavic

Vue aérienne du pont brisé, le détour est à droite

Encore un joli point de vue sur la 138 et le fleuve

Il nous reste 7 petits kms jusque l'arrivée, je sens mon Alex bien décidé à en finir rapidement. Quelques côtes sont gravies à l'énergie. Nous voici à Portneuf, km 220 et une dernière difficulté vient se dresser devant nos roues. 

Portneuf en vue, on appuie sur le champignon

Wow, y'a des chevaux sous le capot, ça sent l'écurie

Juste avant l'hôtel portneuvois tant convoité, un petit raidillon se dresse comme ultime obstacle. Cela  casse les jambes du fiston, pourtant bien lancé dans la pente. Il finit l'ascension à pied pour manifester son écœurement. Ça y est, la fin de l'étape est atteinte, il est 18h, 110 km au compteur journalier, moyenne de 18, moins bien qu'hier, ce qui tout à fait logique. Cependant, nous avons réussi, bravo Chounka !

La dernière difficulté de l'étape, la bosse de l'hôtel

Content d'arrivé, j'en ai plein mon casque !

Maintenant, place au repos et au plaisir de se détendre à l'hôtel. Une gentille asiatique, comme la veille, nous donne les clés de notre chambre 102. Deux lits queen bous accueillent, ainsi qu'une bonne douche réparatrice. Mon fiston a les jambonneaux tout décâlissés, comme il aime le dire ! Un massage est encore à l’ordre du jour, tel des pros à la fin d'une étape du Tour ! Je fais rapidement un point des restos pour manger ce soir. Vu l'heure tardive, il faut se dépêcher si on veut reprendre des forces et reconstituer nos muscles endoloris. Les deux baraques sur la 138 sont fermées à 19h, il ne reste que la pizzeria qui ferme à 20h. Nous y fonçons à pied, pas envie de remettre nos fesses sur un vélo pour aujourd'hui.

Dans les brumes de la caméra, l'Hôtel Porneuvois est bienvenu

Petite marche d'un kilomètre pour visiter le charmant petit village côtier et nous installer à la terrasse de la pizzeria Paquet. Alex s'enfile une bonne poutine burger tandis que je me régale avec une poutine sauce spaghetti avec viande, arrosé d'une bière rousse locale. Miam miam, c'est bon, copieux, pas cher et servi par une charmante demoiselle !

Petite marche apéritive et visite du village

Poutine classique burger et poutine sauce spag

L'heure du dîner, c'est mon moment préféré

Bien content de notre souper, nous allons faire un tour sur le bord du fleuve pour filmer quelques images de la réserve ornithologique et du quai sur le St Laurent, tout proche. 

Chouette manoir dans le bled

Point de vue pour observer les oiseaux de la réserve

Le quai de Portneuf au crépuscule

Retour à l'hôtel Porneuvois, c'est son nom, pour nous étaler sur nos lits respectifs et vaquer à nos occupations favorites. Alex avec ses jeux sur cell, moi avec la téloche comme fond sonore. J'envoie quelques messages à Marielle, Véro et mes réseaux sociaux, FB, Messenger et autre Strava qui mémorise la randonnée du jour. C'est toujours encourageant de recevoir quelques pouces levés, c'est bon pour le moral. Je recherche aussi un moyen de locomotion pour rentrer de Québec à Montréal après notre voyage. Tous les moyens sont bons, autobus, train, location auto ou covoiturage, à suivre. 

Dodo vers 23h, demain est le dernier jour de notre belle aventure familiale, j'apprécie ce moment de complicité avec mon fissounet. 

La nuit tombe sur notre lieu d'étape

Repos récupérateur dans notre chambre aux 2 lits queen

Le résumé d'Alex :
Jour 2, vent dans la gueule toute la journée et démotivation de ma part, j'ai juste envie de rejoindre l'hôtel.

Stats - Jour 2

Jour 3 - Mercredi 15 Juillet


Réveil vers 7h sans cadran après une bonne nuit de sommeil dans nos lits Reine. Il fait beau, ciel tout bleu au dehors, pas de pluie annoncée, youpi. Hélas, le vent va rester d'est, donc va encore falloir se battre contre Éole aujourd'hui. Je laisse Alex émerger tranquillement tandis que je commence à rempaqueter nos minces affaires. Tout tient effectivement dans 2 sacoches, en compressant les vêtements. J'ai même pris 2 imperméables juste au cas ou on en aurait besoin, ce qui ne sera pas le cas. 

Remballage des affaires dans 2 sacoches

Pour 9h15, tout le monde est sur le pont pour un nouveau départ, prêt pour notre 3ème et dernière étape de notre périple MTL-QC 2020. Il n'y a pas de repas matinal servi à l'hôtel mais j'ai repéré hier une place à déjeuner, lors de notre arrivée au pied de la côte. Nous enfourchons nos montures et dévalons en roue libre les quelques hectomètres pour rallier le St-Alfred. 

Dévalons la côtelette d'hier, en roue libre

Le St-Alfred nous attend pour déjeuner

Une grosse gaufre crème fouettée-banane pour Alex et un déjeuner santé gruau-yaourt-bagel et fruits pour bibi vont nous caler pour le début de notre randonnée. Nous ne sommes pas pressés, nous n'avons que 65 kms à effectuer mais le parcours est jalonné de côtes. 

Gaufre crème fouettée et bagel gruau yaourt

Bien repus, nous nous offrons un petit détour par le quai aperçu la veille au crépuscule pour profiter de la vue sur le St Laurent. Les drapeaux flottent vigoureusement dans la brise. Alex se rend compte que le vent ne sera pas encore notre allié pour cette dernière journée. 

Détour touristique au Quai de Portneuf

Les drapeaux flottent vigoureusement dans le vent d'est ;-((

Road book - Day 3

Il est 10h15, km 221, c'est reparti par l'itinéraire officiel de la 138. Premier objectif, atteindre Donnacona et son redoutable mur distant de 15 kms. La forme d'Alex est plutôt bonne, même s'il se plaint de temps en temps de ses cuisses décâlissées. Il va finir avec  des quadriceps en acier, mon athlète de fils. 

Prêt à en découdre pour notre ultime étape

Le chemin traverse quelques vallons, nous dépassons Cap Santé au km 231. Une madame nous dépasse aussi à la faveur d'une ascension.

Alex se refait une santé à Cap du même nom

Oups, la madame va nous dépasser

On s'élance vers une grosse descente et voici la fameuse côte de Donnacona, km 234. Fissounet prend son élan, je lui ai conseillé de ne pas pédaler pendant qu'il se laisse glisser et garder son énergie pour l'ascension. 

Dans la descente, roue libre en position aérodynamique ...

... et dans la côte, on garde des forces pour atteindre le sommet

Le plan est respecté car nous arrivons sans problème sur les hauteurs du lieu, ou se dresse un immense centre d'achat avec tous les commerces du Québec. Il y a bien sûr un Tim ou nous allons compléter notre déjeuner, smoothie pour Alex et café pour moi, accompagné de croissants. 

Café croissant comme en France et smoothie comme au Québec

Nous poursuivons sur la route offrant de belles envolées sur le fleuve. À Neuville, la 138 nous ramène au niveau du St Laurent. Nous ne résistons pas à la tentation de nous y tremper les pieds, il est 12h30. Par un petit chemin dérobé, nous garons les vélos et allons marcher sur la grève découverte à marée basse. 

Alex déborde d'énergie après son 2ème tit déj

Il y a des côtes, et donc, de belles descentes, à fond la caisse

Charmante plage de Neuville par un chemin dérobé

C'est aussi une bonne occasion de faire voler DJI Mavic qui continue de collectionner de superbes images aériennes. Il filme notamment quelques arabesques avec une mouette et un sympathique panoramique sur Alex et moi, arborant nos jolis maillots PBP bleu blanc rouge. 

Deux touristes et leurs beaux maillots cyclos

Mavic aime surplomber la grève en poursuivant les mouettes

Elle est pas belle la vie !

Après cet autre moment de farniente, nous reprenons le fil du parcours. Fiston prend la caméra mobile et me filme un peu car c'est vrai que c'est toujours lui qui est en vedette. Quelques images insolites permettent de varier les sujets, ça change un peu d'Alex par-ci, Alex par-là. 

Pour une fois, c'est moi la vedette sur le vélo

Vue sur la roue qui fera plusieurs milliers de tours jusqu'à destination

Au km 251, nous quittons définitivement la 138, pour rejoindre le très officiel Chemin du Roy. Cet itinéraire touristique fléché emmène les voyageurs de Montréal à Québec par des petites routes pittoresques. Il n'hésite pas à quitter l'axe principal, dès qu'il le peut. 

Bye 138, welcome Chemin du Roy

Beaucoup moins de trafic par icitte

Au km 254, nous découvrons ainsi un bucolique coin de campagne, avec vallons et rivière, une petite route avec peu de trafic d'ou se dégage une douce quiétude. 

Vive le cyclo-tourisme 

Je conseille à mon vidéaste préféré d'enregistrer quelques prises de vue, je le laisse donc partir un peu en avant. Le drone vient ensuite me chercher pour me suivre en pédalant, de haut, de face, en rase motte, c'est génial cette technologie !

Alex, un pilote de drone de calibre professionnel

Merci Mavic pour ses images extraordinaires

Mais l'heure tourne et il nous faut continuer. Nous restons à pédaler sur le chemin du Roy quelques kilomètres. Une halte accueillante à l'ombre me semble un bon endroit pour pique-niquer. Il y a quelques panneaux expliquant l'histoire de la colonisation du Québec au 17éme siècle. Malheureusement, les maringouins ont aussi envahi la place et il nous faut déguerpir au plus vite si on ne veut pas se faire dévorer tout cru. 

Route tranquille et ombragée, propice à une halte

RV avec le passé, ou tout a commencé ...

... et se termine bien vite, faute aux maringouins !

Nous poursuivons donc par une belle côte à plus de 10% en plein soleil. Celle-ci, nous la gravissons à pied pour cause de construction et et de bulldozers obstruant le passage. Ouf, mon honneur de ne pas mettre pied à terre, est sauf. Nous rattrapons le chemin de la Butte et son rond-point du Calvaire au km 263. C'est là que nous tenons compagnie à Jésus sur sa croix, pour engloutir ce qui nous reste dans les sacoches. Ce sera une banane toute chaude, ainsi que quelques Joe Louis que nous traînons depuis Montréal. Nous avalons aussi pas mal de liquide pour étancher notre soif, nous effectuons même un refill d'eau à la fontaine bénie. 

La carte du Chemin du Roy

Jésus nous propose de grignoter à ses pieds

Pause du Calvaire, ce n'est pas si terrible que ça !

C'est reparti dans les faubourgs de Cap Rouge, on traverse le campus Notre Dame de Foy et débouchons sur le rang St Félix. Depuis un bon bout de temps, j'ai prévenu fiston que la côte de Cap Rouge est la principale difficulté de l'étape à franchir. Il est donc préparé pour le rude effort qui s'en vient bientôt. Une petite halte sous le pont de chemin de fer qui relie les monts de la vallée puis voici la terrible côtelette. 

Piste cyclable herbeuse traversant un campus

Course avec les cargos du St Laurent

Pont de chemin de fer franchissant la vallée

Avec mes sacoches chargées, je décide de passer la bosse à la moulinette. Alex fait de même en me suivant de près. Il est bien décidé à ne pas lâcher le morceau. Mon petit gars s'accroche jusqu'en haut, sous mes encouragements. Le fameux raidillon est ainsi franchi avec succès, son effort mérite toute mon admiration. 

Cap ... Rouge !!! À la manière de Carpentier

Zut, j'ai manqué les Beatles qui traversaient ...

À l'assaut de la terrible côte, Alex s'accroche jusqu'en haut 

Nous empruntons le chemin St Louis puis filons dans la descente vers l'Aquarium de Québec nous menant au vieux pont enjambant le fleuve, km 275. Nous sommes excités à l'idée d'arriver dans 10 kms, alors nous savourons ces derniers instants. Véro qui nous suit notre progression grâce au tracker, nous envoie son dernier soutien. 

Descente de l'Aquarium, heureux comme des poissons dans l'eau

Bien content de repasser sur la Rive Sud

2ème franchissement du St Laurent vers Lévis

On traverse le pont d'acier rouillé, par cette étroite passerelle d'un mètre de large. C'est toujours assez impressionnant, à cause du vide tout proche, à quelques centimètres de nos roues. 

Passage vertigineux sur le pont métallique

À la sortie du pont, à Parc-Chaudière, Alex décide de filmer les dernières images de notre passage sur la rive Sud. Le drone survole les 2 ponts, l'ancien dit de Québec, et le nouveau appelé Pierre Laporte. 

Le poste de pilotage du Mavic

Aperçu sur le trafic de Québec

Les 2 ponts de Québec dans toute leur splendeur

Nous continuons notre route à vive allure, Alex ne sentant plus ses cuisses, elle ne semblent plus toutes décâlissées. Voilà Charny, je propose à fissounet de fêter notre arrivée par une ultime collation au McDo, km 278. Pour lui, ce sera la célèbre poutine, et pour bibi, une bonne crème glacée sauce caramel. 

Alex mène la cadence, c'est le régional de l'étape

Une ultime pause McDo pour fêter notre arrivée imminente

Nous finissons en mode contre la montre, les 7 dernières bornes sur la piste cyclable bien connue. Plus rien ne peut nous stopper, même plus le vent d'est, toujours contraire. Nous débouchons dans les rues pavillonnaires de St Jean Chrysostôme, aussi appelé St Jin, dans notre jargon familial. Nous patientons à la dernière lumière de notre itinéraire, sur la chaussée et non sur le trottoir pour les piétons, comme le croit mon fiston. Je lui apprends que les vélos ont les mêmes droits que les autos, d'après le code de la route. La seule différence est qu'il faut bien faire toujours attention car nous n'avons pas de tôle pour nous protéger en cas d'impact. 

Plus que 2 bornes sur la piste de Charny, ça va le faire !

Dans les faubourgs de St Jin, le terrain de jeu d'Alex

Km 285, rue des Prunelles nous voilà, il est 17h. Véro la maman d'Alex, nous a réservé toute une surprise avec ballons de fête et franchissement de fil d'arrivée. Wow, tout un spectacle ! Nous nous congratulons fièrement pour notre exploit. 

1er Alex franchissant le fil d'arrivée, 2ème et dernier, son daron !

Bravo à tous, MTL-QC 2020 réussi

Alex se rue sur son chat  préféré, Tom dit Coulouce, la petite bête lui a manqué. Nous racontons quelques anecdotes de notre voyage aux hôtes qui nous accueillent. Nous avons fait 68 kms pour la dernière étape, moyenne de 18. Nous avons roulé 292 kilomètres en 3 jours, dont 1 jour avec vent dans le dos et les 2 autres avec vent de face. Ce ne fut pas facile pour Alex, pour réussir son premier MTL-QC, petite consolation, nous n'avons pas eu de pluie. 

Alex est ravi de retrouver Coulouce, qui se la coule douce

Véro nous a réservé toute une surprise, à la hauteur du défi !

Le résumé d'Alex :
Jour 3, nous sommes décidés d'arriver à Québec malgré le vent et les côtes. Arrivés au pont de Québec, l'envie revient et nous sommes déterminés. Arrivés à St Jin, c'est le bonheur entouré de chats !

Stats - Jour 3

Épilogue


Encore une fois, je suis particulièrement fier de mon fiston, il n'a que 14 ans et il n'avait jamais fait de ride de plus de 100 kms. La nature humaine est bien surprenante, je n'avais aucun doute qu'il était capable de le faire. Son corps s'est vraiment développé ces derniers temps, et il est encore en mutation. Pour le motiver, je lui ai raconté qu'à l'âge de 15 ans, j'avais fait 470 kms en 3 jours, en solitaire avec mes bagages sur le vélo. C'était le tour de mon département natal français, la Somme, tristement célèbre pour ses champs de patates et ses champs batailles de la guerre 1914-1918. C'était dans mon jeune temps, le début d'une longue carrière de cyclotouriste, jalonnée de multiples épopées.

Un cyclotouriste heureux

Pour l'heure, c'est douche puis récupération avec bière, rosé, brochettes au BBQ ! En soirée, nous regardons quelques rushs vidéos, drone et caméras, que nous avons filmés durant ces 3 jours, de quoi faire un bon montage. Voilà ainsi numérisés et même  cristallisés nos beaux moments d'efforts et de complicité, gravés pour la vie. En résumé, ce seront des souvenirs impérissables. 

Puis dodo pour tout le monde. Le lendemain, nous rentrons à St Lambert, notre point de départ, en covoiturage Amigo Express. C'est Éric qui nous ramène directement chez nous, moyennant un petit extra. Ainsi la boucle est bouclée, l'aventure est terminée. 

Notre prochain défi sera de refaire MTL-QC, mais en 2 jours cette fois ! 

Encore un MTL-QC de réalisé. Next !

Le film du voyage est une super Production Alex Pascal


4 commentaires:

  1. Wow. ... super de beau récit. Avec tout les détails, hi, hi. Très bien fait comme toujours. Et le plus important est que vous allez pouvoir vous remémorer ces beaux souvenirs grâce à ce très beau document

    Félicitations à vous deux pour ce beau défi père fils

    Alex sera comme son père, un très bon cycliste. Reste à voir si il prendra la relève pour les récits. Hi, hi.

    Bonne fin d'été 2020

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    1. Merci Gerry pour tes encouragements pour fiston. J'espère aussi que je ferai d'autres défis de ce genre avec Alex. Il est en plein développement physique et il a de bonnes qualités, à lui de les exploiter. Pour les récits, j'ai mis ses résumés par jour, il a encore pas mal de croûtes à manger de ce côté. Amicalement.

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