samedi 1 octobre 2022

Un 300 automnal en bonne compagnie


Prologue

Le calendrier 2022 ne s'arrête plus aux sacro-saints Populaire et 200 km de Septembre. Le CVRQ a programmé 4 autres brevets jusque début Novembre, afin de prolonger la saison de randonnée, si miss météo le permet dans de bonnes conditions. 

Après le 200 Grevet, contraction de Gravel Brevet, proposé la semaine passée, en majorité roulé sur les chemins de l'Estrie, nous poursuivons cette semaine par un 300, allant visité les lignes de frontière avec nos cousins américains. 

Une quinzaine de noms s'affichent sur la liste des participants à cette escapade, s'annonçant sous les meilleures auspices pour la saison. Pas de pluie, peu de vent et une température acceptable devraient nous accompagner, et nous replonger dans une nouvelle aventure humaine. Youpi !

En route pour une nouvelle aventure !


Samedi 1er Octobre, sur la ligne de départ

Dur dur de se lever ce matin et de partir pédaler dans la fraiche noirceur. Notre planète entame son cycle découvrant l'hémisphère nord moins exposé aux rayons solaires. Bref, c'est l'automne ! Ce n'est pas le cas lorsque nous démarrons les brevets l'été. Même en partant vers 5h du matin, le jour est presque déjà levé. 

Nous avons donc prévenu nos membres d'être toujours bien équipés pour circuler dans l'obscurité. Cela veut dire, avoir un vélo muni de lumières avant et arrière, fiables et fixées solidement sur le vélo, porter une chasuble ou un baudrier réfléchissant pour être bien visible par les autres usagers de la route. Bref, bien voir et être vu !

Vers 5h30, j'arrive au stationnement de Voie Maritime de St Lambert, très peu éclairé à l'endroit de notre point de rassemblement. Marcus se pointe peu après, c'est lui le distributeur de cartes du jour. Les participants viennent rejoindre la communauté des passionnés de longue distance. Les voici, classés par catégorie. 

Marcus prêche la bonne parole 


Les néophytes sur 300 km : 

Philippe C, venu de Sherbrooke, équipé d'un vélo de triathlon, 1er brevet au CVRQ.

Ionut B, notre roumain de la gang. Même s'il a participé au dernier 400 du club, c'est son premier 300, 2ème brevet avec le CVRQ.

Loic A, notre frenchy du jour, il en faut toujours un. C'est un grand gaillard bien sympathique, il explore ses capacités sur des rides de plus en plus longues. 3ème brevet au CVRQ.

Alexandre D, un cyclo rapide, il aime pousser la machine. 3ème brevet au CVRQ.

Frédéric D, un autre cyclo speedy, il aime rouler le nez dans le guidon, genre à la Fred. 4ème brevet au CVRQ.

Les habitués de 2022 : 

Romain C, 5 participations cette année. Avé, Romain, ami de Marcus. J'aime cette joke, qui ne fait peut-être rire que moi ;-)

Jocelyn C, 7 participations cette année. Des hauts et des bas avec son état de forme, heureusement, cela semble s'arranger.

Martin H, 9 participations cette année. Il est hot, l'ami Martin !

Les vétérans, PBP finishers : 

Yvon C, 9 participations cette année. L'infatigable rouleur. Ce matin, il est encore venu de St Jean sur Richelieu, à vélo !

Jean R, 10 participations cette année. L'ancien président du CVRM aime toujours les brevets, même au CVRQ.

Marc B, 12 participations cette année. Notre créateur de parcours, dont celui que nous allons effectué aujourd'hui.

Olivier C, 12 participations cette année. Gros rouleur aussi, il revient de 3000 kms sur la TCR, avec son acolyte Marcus.

Pascal P, 15 participations cette année. C'est qui celui-là !

L'heure du départ approche. Marcus entame le briefing de bienvenue et la présentation de la sortie. Il rappelle aussi qu'il faut respecter le code de la route. Nous prenons la rituelle photo de groupe, puis nous décollons vers 6h06, avec un peu de retard. Mais comme un brevet n'est pas une course, pas de souci !

14 participants pour ce 300 automnal


Premiers tours de roue dans la noirceur

Km 0, départ groupé, ça part relax. Pas de Fred (P) pour s'échapper, mais un Fred (D) peut en cacher un autre. Séance papotage par petit groupe, nous sommes contents de nous retrouver pour ce 300 inédit de fin de saison. 

Victoria, Pelletier, le peloton fait ses stops aux premières lumières. Puis les autres sont allègrement grillées, en toute sécurité quand même !

Km 10, nous roulons sur Taschereau vers 6h30. Le jour se lève, la nuit pâlit. La Prairie puis Candiac sont traversés, pas un chat, ni un raton laveur dans les rues, la route est à nous. 

Au passage de l'overpass de la 930, Fred, Alex et Jean profitent de la vitesse de la descente pour s'enfuir dans la nature. Le reste du peloton s'arrête gentiment à la lumière du carrefour, nous laissons passer quelques autos. 


Lever de soleil, envie de pipi

Km 20, la campagne s'offre à nous par le rang St André. Le soleil darde ses premiers rayons. Bien couvert grâce à mon kit de Schtroumpf, amélioré de mon baudrier PBP, je n'ai pas froid, malgré les 4 degrés au compteur. Nous filons vers St Mathieu, la plupart d'entre nous ressent une envie de pisser, la fraicheur aidant à titiller notre petit oiseau. 

Horde ou harde de randonneurs au petit matin

Km 30, Yvon propose timidement une pause sanitaire collective mais ça continue de rouler. Alors, chacun s'arrête individuellement, lorsque l'envie devient trop pressante. 

Km 35, je dois mettre pied à terre pour vider ma vessie, pas capable de tenir plus longtemps. Jocelyn, puis Martin et Romain font de même, dans un endroit pro-pisse ! Cela m'ennuie de quitter le peloton principal filant à bonne allure, il va falloir appuyer sur les pédales pour recoller au paquet.

Maudite envie de pisser !


Premier ravito dans la bonne humeur

Km 40, peu après St Michel, l'ami Michel se joint à notre randonnée pour pédaler à nos côtés. Il se remet d'une Covid qui l'a mis bien à plat. Il ne se sentait pas prêt pour une ride de 300 bornes.

Km 50, notre gruppetto roule en mode rattrapage. Nous rejoignons d'autres attardés, comme Francis, puis Loïc, Marcus et Yvon. 

Km 53, le regroupement s'effectue au premier contrôle de Ste Clothilde de Châteauguay, au dépanneur de la place de l'église, il est aux alentours de 8h. 

Alex pose fièrement au dép de Ste Clothilde

Le commerce vient juste d'ouvrir, nous pouvons aller nous ravitailler en faisant pointer notre carte de route. Je me sers un café chaud à la machine, pas terrible d'ailleurs. Ça réchauffe tout de même le corps après notre départ aux aurores. Je vide ma sacoche en m'enfilant une demie-banane ainsi qu'une moitié de sandwich au pain Jack au fromage, un pur délice.

Pause collation discussion, Michel est venu nous saluer

La bande des 3 fuyards composée de Jean, Fred et Alex repart en éclaireur. Ils feront cavaliers seuls jusqu'à la fin du brevet. Bonne route les amis.

Pour les 11 autres, c'est dans la bonne humeur que nous nous restaurons et discutons. Une ambiance sympathique s'installe dans le groupe, une belle journée se profile. Ionut et moi profitons de l'instant pour prendre quelques clichés.

Stepette de bonne humeur pour Ionut et Martin


Courte étape jusqu'au rendez-vous des Amigos

Après 10 minutes de pause, nous remettons en route pour stopper aussitôt à la sortie du bled. Enfin une pause pipi collective. Le café et la fraicheur de l'air sollicitent vraiment nos  vessies.

Le festival de la vessie recommence

Km 70, nous circulons sur des petites routes très peu fréquentées avec quelques changements de direction. On longe la 209 sans jamais la prendre. Sur 30 bornes, nous ne rencontrons aucun village.

Phil est ben content de sa première ride au CVRQ

Km 85, un virage à gauche nous fait rattraper la montée Sharpe. Un timide faux-plat nous amène à Franklin, lieu de son célèbre dépanneur Amigos, moultes fois accosté. Ce sera  déjà notre deuxième point de contrôle, il est 9h45.

Au RV des Amigos, y a de la joie !

L'endroit est agréable pour une halte. Il y a des bancs, tables et fauteuils en bois pour accueillir la bande de randonneurs. Malheureusement, l'épicerie n'a pas été prévenue de notre arrivée. Il n'y a donc pas de sandwichs ou autres denrées intéressantes pour nos estomacs affamés, il faudra se contenter de peu. 

Le clan des anciens

Pour moi, ce sera noix de cajou avec coke, complété d'un demi sandwich et banane. On en profite pour retirer une couche de vêtements, quoique le fond de l'air reste frais. 

Séance de strip tease pour Romain

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, nous voilà tous requinqués et prêt à rejoindre la prochaine balise, distante de 55 kms.

La rock star du CVRQ


En longeant la ligne dans le no man's land

Les 11 desperados quittent l'Amigos, pour se jeter dans la seule difficulté du brevet. J'ai nommé la montée Covey Hill. Celle-ci nous hisse à 250 mètres d'altitude avec un rapide passage à 10%. En haut de la bosse, c'est à droite vers Doréa. L'ami Michel nous quitte, il prend à gauche pour s'en retourner chez lui.

Km 92, une belle descente est dévalée sur la 209, j'effectue ma pointe de vitesse du jour, à 62 km-h, en position aéro-dynamite !

Km 100, le groupe se scinde en deux, 5 cyclos prennent la poudre d'escampette. Ce sont Olive, Jocelyn, Ionut, Philippe et Francis. Ils poursuivent un gars à vive allure, qu'ils croient être des nôtres. Et non, ce lièvre n'était pas un Randonneur du Québec !

Échappée à l'avant, le gruppetto s'organise

Km 110, pont couvert et Pain Couvert de Powescourt. Ma bande de 6 progresse sur près de 50 kms parallèles aux lignes américaines. Marc, Yvon, Martin, Romain, Loïc et bibi se payent une bonne tranche de pédalage, sans pour autant rattraper les échappés. Du coup, on lâche le morceau, pour procéder à une nouvelle pause sanitaire.

Km 131, Ste Agnès de Dundee, y a encore un peu de vie par ici. Nous continuons notre virée vers le far west, toujours peu gênés par le vent, ni les côtes. La moyenne est maintenue à 27, bien qu'on roule relax. 

Vers le far west du Québec 

Km 136, nous rattrapons le chemin de Dundee, alias le chemin du bout du Québec. Encore quelques coups de pédale et nous retrouvons nos amis au poste de douanes Canada-US. Photo pour la postérité et obligation du 3ème checkpoint, il est midi, docteur Schweitzer.

Photo contrôle à la douanes US

Au km 141, il n'y a pas de dépanneur, juste quelques pancartes et la porte des États Unis. La route 132 vient même mourir à cet endroit stratégique. Nous y faisons une pause symbolique, photos pour certains, pipi pour d'autres, grignotage et déshabillage. 

Martin pose, Ionut bricole !

Au bout de 10 minutes, le club des 11 amorce déjà la route du retour.


Vite un dépanneur, on a les crocs

La faim recommence à nous tenailler. Il est temps de retrouver la civilisation et un bon repas à avaler. Avec Marcus, nous avons repéré de quoi nous sustenter dans le village de Cazaville, distant de 17 bornes.

En route pour Cazaville, on a faim !

Km 158, nous voici à la Patate d'autrefois qui propose frites, hot-dogs et autres burgers. Certains, dont moi, ne sont pas enchantés par le menu. Nous pensions trouver une supérette proposant plus de variétés. En fait, il y a bien un Proxi et un Harnois à proxi-mité, mais nous ne l'apercevons pas, dommage pour nous.


Pas envie de chien-chaud frites, on fonce à l'IGA, vive la bouffe

Un groupe de dissidents se décide à rallier Huntingdon, à seulement 22 kms. C'est le prochain point de contrôle prévu dans un supermarché, réputé pour sa bonne bouffe. Ce sont donc Marcus, Yvon, Philippe et Francis qui restent sur place tandis que Martin, Olive, Jocelyn, Loïc, Ionut, Romain et bibi remettent les gaz.

Km 162, je prends le lead de la sympathique contestation. Nous délaissons la 132 pour recroiser la 138, un peu plus loin. Quelques bosselettes ici et là, nous forcent à nous lever de la selle pour passer en force. 

Km 172, Ionut prend un relais bien appuyé à 35 km-h, faisant monter le rythme ... cardiaque de tout le monde. Il nous fait travailler en intensité par intervalle, ce qui n'est pas toujours compatible avec la cadence à adopter en longue distance. Il est fort ce roumain, mais au bout de 7 bornes, il stoppe son one man show pour rentrer dans le rang. 

Il est fort notre roumain !

Km 181, nous longeons la rivière Châteauguay dans les faubourgs de Huntingdon. Virage à gauche, au bout de la rue Lake, l'IGA se présente, vive la bouffe ! 

À la recherche du IGA de Huntingdon, on a les crocs !

Il est 13h30 lorsque nous déposons les bécyks aux abords de l'épicerie, lieu du contrôle numéro 4, signature requise.

À nous les salades santé !

Je commence à connaitre les rayons intéressants proche de l'entrée et du prêt à manger. Je kidnappe une salade de taboulé, un kit pita, fromage, raisins, patoche, le tout arrosé d'un pepsi, pour avoir du peps, bien sûr ! 

Excellent lunch et discussion avec Loïc l'architecte

Nouvelle séance repas sur les tables à pique-nique, discussion, toilettes et crème de jour. 

Martin et Ionut bricolent encore

Alors que nous finissons notre collation, les 4 mangeurs de la Patate d'autrefois font leur apparition. Du coup, tout le monde repart de concert. Quelle synchronisme !

Marcus s'est régalé à la Patate d'Autrefois


Retrouvailles avec le fleuve et la piste du canal de Beauharnois

Km 195, malgré les 15 degrés, la fraicheur est toujours de mise. J'ai retiré mon coupe vent orange mais j'ai laissé mes manches, mes pattes longues et mon cache-cou qui me tiennent dans une chaleur douillette. 

On ne roulera pas tout nu aujourd'hui

Nous remontons vers le nord pour retrouver le fleuve à Plage St François. Le peloton roule en file indienne sur le chemin du Bord de l'eau. 

Peloton discipliné aux abord du St Laurent

Km 203, Bay des Brises, Hungry Bay, nous apercevons les belles grosses cabanes avec vue sur le St Laurent à l'embouchure du canal de Beauharnois. 

Là ou le canal de Beauharnois rejoint le fleuve

Nous nous arrêtons à la halte du canal pour admirer les eaux qui s'entrecroisent. Et encore pisser un coup ! 

Énième pause sanitaire, Romain médite : veni vidi vici !

Km 215, nous filons nord-est alors que le vent se remet de la partie cet après-midi, tel que prévu par miss météo. Les arbres commencent à perdre leurs feuilles mais ce n'est pas encore le festival des couleurs.

Pointe de vitesse sur la piste du canal

Les relais s'organisent pour avancer contre les éléments, la vitesse est toujours soutenue. En revanche l'asphalte laisse à désirer sur cette piste cyclable longue de 20 bornes. Une rénovation serait bienvenue.


Dernier ravito avant le coucher du soleil

Km 230, nous passons sous la 30 puis apercevons la fin du canal à la centrale hydro-électrique de notre compagnie d'état, mon employeur en passant. 

Rouge ou vert, faut se décider

Vers 16h15, nous débarquons à notre oasis de ravitaillement, la station service Sonic et son dépanneur Voisin.

Dernier ravito du 300 à Beauharnois

Chacun s'affaire pour remettre du fuel dans le réservoir. Pour bibi, c'est le même kit que tout à l'heure, je l'adore ce mélange pita-fromage-raisins-patoche, le tout arrosé d'un pepsi, riche en sucres rapides. 

Reprise d'énergie avant l'ultime étape de 76 bornes 

Pour d'autres, c'est plutôt chips salés, crottes de fromage ou chocolat. Le refill d'eau est effectué grâce à une grosse bonbonne collective. 

Toujours dans la bonne humeur !

C'est le dernier contrôle avant les 76 dernières bornes jusque St Lambert, on prend ça relax pendant une trentaine de minutes. Nous savons que nous allons rouler dans la noirceur pour le retour, le coucher de soleil est prévu dans moins de deux heures.   


Tombée ... de la nuit, du côté de St Rémi

Les troupes se préparent à porter l'estocade de ce 300. Marcus emmène le peloton pour sortir de Beauharnois. Par un petit chemin, nous franchissons la voie ferrée. Puis nous prenons la sympathique piste cyclable jusque Ste Martine. 

La sympathique piste de Ste Martine

Km 241, nous avons repris une direction vent dans le dos. Le groupe roule rapidement sans effort, ça papote à nouveau gaiement dans le peloton. Nous sommes contents d'engranger les kilomètres tout en se sentant encore en bonne forme. 

Km 252, St Urbain Premier, nom d'un pape, il me semble, est atteint aisément. Notre direction bifurque à nouveau vers le nord. Donc vent défavorable, abri conseillé, roue dans roue, peloton groupé et discipliné.

Km 260, Ionut repasse à l'avant pour nous offrir un relais bien appuyé, dont il a le secret. Il est fort ce roumain ! Tout le monde s'accroche et appuie sur les pédales. Il faut rester vigilant à haute vitesse, surtout avec la fatigue accumulée. 

Il y a quelques frictions à l'avant. La nuit tombe peu à peu. Vers 18h, nous nous arrêtons quelques minutes pour reprendre nos esprits, et nous équiper en conséquence. 

Tu t'es trompé de vélo Marcus, celui-là, c'est le mien

Km 265, nous contournons St Rémi par la piste cyclable. Je prends les commandes en suivant mon GPS car le groupe semble égaré. Nous ne faisons pas d'arrêt au Tim, ni au McDo, l'urgence est de renter au plus vite.


Un air de Fiona nous surprend by night

Km 270, je tire le paquet sur la longe piste quittant St Rémi, longeant la route 221. Les éoliennes du secteur tournent à plein régime, propulsé par un vent de nord-est maintenant bien installé. Nous subissons le contre-coup de Fiona, un ouragan destructeur en provenance de la Floride.

Km 277, nous poursuivons par le rang St Régis sud. À la lueur des loupiotes, nous nous échinons roue dans roue, luttant férocement contre les violentes rafales.

Km 282, en arrivant à St Constant, une zone de travaux nous force à mettre pied à terre. Le groupe se disloque, certains filent dans la garnotte, ce sont Yvon, Olive et Philippe. Les autres effectuent une énième escale technique. 


Retour au bercail par les pistes cyclables du fleuve

Par paquet, nous rattrapons la 209, pas mal achalandée et chaotique jusque Ste Catherine.

Km 288, nous revoici à proximité du fleuve, le retour se fait par les pistes cyclables.  Cela nous permet d'éviter le gros trafic du boulevard Taschereau. Les trois fuyards matinaux sont revenus par la mauvaise route d'après leur trace sur Strava. Attention les amis, il faut respecter le parcours établi.

Km 294, connaissant bien le tracé du secteur, j'emmène la bande composée de Jocelyn, Ionut, Loïc, Francis, Marc, Martin et Romain. Nous perdons ces 3 derniers dans le dédale des routes, ponctuées d'arrêts et de lumières. 

Km 300, dernier coups de pédales au bord de l'eau. Nous passons sous le majestueux pont Champlain, joliment éclairé, avec les lumières de Montréal en arrière plan. C'est vraiment nice ! 

Km 306, vers 20h, nous terminons notre balade nocturne par St Lambert et son dépanneur Marché express de l'Ultramar. C'est l'endroit attitré pour les arrivées de brevet sur la rive sud.

Retour nocturne à la case départ

Peu de temps après, nous sommes rejoints par les randonneurs dispersés dans la banlieue. La gang des 11 est à nouveau rassemblée. Nous sommes tous crédités d'un temps de 14h16, afin de confirmer la cohésion du groupe.

Terminus de St Lambert, tout le monde débarque


Épilogue

Je suis fier de notre prestation collective pour ce 300. Hormis les trois devant qui ont préféré rouler à leur rythme avec un temps respectable de 11h54, le groupe des onze a bien collaboré pour rentrer sain et sauf au bercail. 

Les 3 fuyards matinaux ont rejoint la base de jour

Un esprit de club serait-il en train de se mettre en place ? Nous le souhaitons fortement au CVRQ, afin de créer un sentiment d'appartenance. Nos membres seraient contents de revenir rouler ensemble pour accomplir nos sorties. C'est de bon augure pour la suite. À suivre. 

Bel esprit de club lors de ce brevet, bravo messieurs !

Le dernier brevet de la saison 2022 se profile à l'agenda. Il va se dérouler début Novembre, juste après l'Halloween. Il s'intitule le 200 des Morts, tout un programme, prévoyez votre costume de squelette ! 

Fantômes, araignées, la toile est mise pour le 5 novembre ...

Si la météo est encore avec nous, ce sera l'occasion de pédaler une dernière fois cette année au sein du Club Vélo des Randonneurs du Québec, dans la joie et la bonne humeur. 

Venez nombreux braver les frimas de l'automne, avant d'hiberner chez vous et de jouer au hamster !

Vive le CVRQ !

Francis, un randonneur heureux, habillé en français !


8 commentaires:

  1. Je vois effectivement que l'on a pris la mauvaise route à la fin mais ce n'était pas intentionnel. Il y avait des travaux sur la piste cyclable au km296 et on n'avait pas le choix de passer par le Boul. Taschereau. Ce faisant nos garmins nous disaient continuellement de faire demi-tour et à un moment donné on s'est plutôt mis sur le pilote automatique.

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    1. Ce n'est pas bien grave Jean. Lorsque le GPS commence à capoter, il faut le mettre en mode carte et suivre le tracé indiqué. Je pense que nous allons donner une formation GPS 101 cet hiver car beaucoup de gens ne savent pas l'utiliser comme il faut. Merci pour ton comm. À la prochaine !

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    2. Ce n'est pas mon cas. Je sais très bien comment l'utiliser.

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  2. Bien belle journée effectivement. Disons que pour les brevets plats, comme celui-ci et le 400km précédent, c'est pas mal plus facile de rester en groupe. Avec beaucoup de côtes ça casse de partout. Mais dans l'idée que tu caresses de rouler plus en gang, il faudra selon moi adopter au CVRQ des normes de communication (signaux) et comportements en peloton pour rouler plus en sécurité. Je te l'annonce en primeur, ce sera ma proposition à l'AGA. Mention à Yvon qui a vu le sol de trop près malgré lui durant cette ride. Pas trop de dommage j'espère pour lui. Salutations et à bientôt!

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    1. Personnellement je n'ai aucun intérêt à rouler en groupe de plus de 5 personnes. S'imaginer que tout le monde aime rouler à la vitesse d'un gros groupe est utopique. J'espère qu'on n'en arrivera pas à ostraciser ceux qui aiment rouler à leur rythme.
      Je rappelle que lors d'un PBP il est beaucoup plus facile de rouler à son propre rythme que d'essayer de former un groupe et de rouler ensemble.

      Lors d'un PBP pratiquement tout le monde aura à rouler seul une bonne partie du trajet. Le faire pendant nos brevet nous prépare à régler nos problèmes seuls et permet de connaître nos limites physiques.

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    2. Réponse à Martin:

      Merci pour ton comm. Excellente suggestion que d'éduquer les gens à rouler en peloton, pour ceux qui le souhaitent. L'AGA est le bon endroit pour faire part de vos commentaires afin d'améliorer nos pratiques dans les brevets. C'est d'autant plus important quant il est question de sécurité.

      A+, à l'AGA !

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  3. Réponse à Jean:

    Merci pour ton comm. Comme tu le dis si justement, personnellement tu préfères rouler seul ou en groupe limité, c'est ton choix. Il y en a d'autres qui préfèrent rouler en gang, quand cela est possible. C'est la liberté de chacun de choisir. Faire du vélo solo ou faire du vélo en peloton sont deux pratiques acceptables. Il n'est pas question d'exclure quiconque en fonction de sa manière de rouler.

    C'est vrai que sur des longs brevets, c'est moins évident de garder la même allure pour tout le monde, en fonction des arrêts, de la fatigue, des aléas de la route. C'est cependant possible si le groupe s'entend bien. Ce n'est pas rare de voir des groupes dans PBP, qui restent ensemble du début à la fin. C'est certain qu'en gang, il faut être moins individualiste et il faut faire des compromis. Le maitre mot est alors solidarité. Ce n'est pas donné à tout le monde.

    A+, à l'AGA !

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