La
semaine précédant le brevet de 400, une polémique avait éclaté sur Facebook
avec mes amis mongols de longue distance. Théoriquement pour le prochain
brevet, notre gruppetto officiel devait se composer de Marie-Claude, Yves, Marc
et moi, peut-être complété de Gabriel et de Martin qui nous accompagnerait sur
les 100 premiers kms. Sur le site du CVRM, nous apprenons que Catherine, avec
qui nous roulons régulièrement sur les brevets de 140 et 200, s'est inscrite
sur le 400 et qu'elle voudrait naturellement se joindre à nous. Un peu
inquiets, nous communiquons avec elle pour lui rappeler qu'elle n'a jamais
roulé plus de 200 km, et surtout, qu'elle n'a pas fait le 300 km, étape logique
dans les brevets avant d'entreprendre plus de kilomètres. Elle me répond
qu'elle se sent prête physiquement et mentalement, et que Fred sera là en cas
de pépins. De cette situation, vient mon interrogation dans le titre de ce
récit. Les brevets sont-ils des épreuves que nous pouvons faire en groupe, en énonçant
bien les règles au départ et en en assumant les conséquences ? Ou faut-il
préférer rouler à son propre rythme, gérer ses arrêts individuellement et
réagir en fonction de sa forme afin de réussir un brevet ? C'est à travers ce
récit que nous allons observer les comportements de chacun au sein de notre
fameux gruppetto.
Km
0: 5h du mat, j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son !
Paroles d'une chanson française, petite joke en passant. Ambiance de départ sur
le stationnement de la voie maritime, face au casino encore éclairé à l'aube de
ce samedi. Cliché des 23 participants, salut, hello, et Jean sonne la charge.
Une nouvelle aventure humaine est lancée, ces prochaines 24 heures risquent
d'être intenses. Chacun va vivre sa propre expérience, certains écriront des
récits, tous différents, racontant leur épopée des plus brillants exploits. Et
go Habs go !
Km
6: Premier arrêt mécanique, le support de la sacoche d'Yves s'est dévissé, a
envoyé la lumière arrière sur son pneu et celle-ci s'est brisée. Marc aide son
pote, Martin filme la scène. Le gros du peloton ne nous a pas attendu, c'est
normal, il est loin devant maintenant et nous ne le reverrons pas de la ride.
Notre petit groupe est composé de Marie-Claude, Catherine bien présente et
motivée, Yves, Marc, Gaby, Martin jusqu'au premier contrôle nous a-t-il
prévenu, et moi-même. Nous avons décidé de rester ensemble mais n'avons émis
aucune règle au départ, c'est sûrement une erreur !
Km
18: Deuxième arrêt pour crevaison de Gaby, il avait pourtant changé son pneu
lisse de la veille car son vélociste lui avait conseillé. On constate que le
pneu n'a rien et que c'est la chambre à air qui a percé car pincée lors du
remontage. En passant, le pneu en question n'est pas très neuf non plus, mon
Gaby ! Yves assiste Gabriel, Martin filme la scène ! Martin, vidéaste officiel
du CVRM, c'est devenu une référence en matière de mini film sur les escapades
en vélo. Pis moé, ben j'observe la situation.
Km
36: Marc et les femmes ont décidé de continuer à rouler tranquillement pendant
la réparation du flat. Ça nous prendra 18 km pour les rattraper, petite pointe
du matin à 30 de moyenne, super pour se mettre en jambes pour un 400 ! Fin de
la première observation.
Km
50: Mont St Grégoire, c'est l'endroit ou Marc avait crevé lors du 400 de 2013,
on l'avait tous attendu pour réparer et en avions profité pour faire une pause
santé. Notre gruppetto de 7 unités s'est réformé et on repart dans le
brouillard. Les féminines vont bien, MC à changé sa cadence de pédalage depuis
peu, elle mouline même plus que son gourou et non moins chum Yves, Catherine
reste cependant la reine de la moulinette, sa vitesse à tourner les jambes est
affolante, même frénésie que Fred, un autre Guru !
Km
88 : Après le brouillard et la garnotte, nous arrivons au
village de St Armand. Je propose de faire une petite halte pipi et étirements
avant d’attaquer les raidillons de la Pigeon Hill qui longent la frontière et
sa nature verdoyante. Proposition acceptée à l’unanimité par le groupe !
Km
105 : Contrôle 1, 9h30. Descente à fond les ballons sur le Sergaz Dépanneur du
premier check point. Marcus et Martin ont monté les bosses à leur rythme et
sont déjà arrivés. Pause de 30 minutes, chacun fait ses petites affaires pour
recharger la machine : solide, liquide et crèmes de toute nature, pour le
soleil, pour le popotin et pour la chaine ! Photo du moment, j’ai oublié de
prendre des clichés de l’incident de la sacoche et du flat, pas très bon
reporter que je suis, un peu distrait sur le coup. Martin, lui a tout capté sur
sa caméra. D’ailleurs, celui-ci repart tout seul, il a décidé de battre son
temps du dernier 400, moins de 18h30, il est largement capable. Nous lui
souhaitons bonne route, merci pour sa contribution en ce début de brevet, même
s’il tire parfois un peu fort et que le groupe n’ose rien dire en profitant de
son sillage. Parfois, il ne faut pas hésiter à communiquer nos réactions, un
rythme trop élevé peut entamer nos forces prématurément et certains pourraient
le payer par la suite.
Km
110 : Dans la première côte à la sortie de Frelighsburg, celle où y a de la
joie, le groupe explose car chacun monte à son tempo, en effet la route est encore
longue. Regroupement un peu plus loin, sauf pour Gaby qui semble en arracher.
On se concerte et on décide de ne pas l’attendre car Gabriel monte vraiment
lentement et il y a encore beaucoup de côtelettes. Nous pensons que cela
ralentirait l’allure du groupe exagérément, aussi nous l’attendrons lors d’une prochaine
pause. De belles descentes se présentent sous nos roues, je bats mon record
personnel à 72 km/h.
Km
125 : Après Abercorn, deuxième gros morceau du parcours, la Scénic, les nuages
gris et fort menaçants, s’abattent sur nos carcasses. Certains décident de
s’arrêter pour mettre l’imper, je poursuis mon effort jusqu’au sommet. Puis
j'attends la gang en haut, mettant mes habits de pluie, cape de Zorro et sur
chaussures.
Km
135 : Après la descente glissante et dangereuse sur la vallée de la Missisquoi,
nous grelottons sur nos bécanes sous une pluie forte et glaciale. Pas la peine
de s’arrêter pour se mettre à l'abri, nous sommes déjà tous pourris. Nous
zigzaguons parmi les flaques d’eau et projetons un arrêt à Mansonville.
Km
148 : Sous le soleil revenu, nous stoppons au dépanneur, cette pause est
salutaire pour tous. Nous avons laissé des plumes dans les dernières côtes et
les festivités ne sont pas terminées. Tandis que nous emmagasinons de
l’énergie, Gaby nous rejoint, le groupe de 6 se réforme. Je reçois un texto de Marielle inquiète qui a perdu ma trace avec le tracker que j'ai installé sur mon iPhone, elle ne peut plus me suivre sur le net. Plus de coordonnées envoyées depuis un moment alors que mon logiciel doit émettre toutes les 20 minutes. Le problème vient probablement du réseau indisponible dans la région car trop prêt de la frontière et mon cell à du mal à recevoir le signal. Tout rentrera dans l'ordre après Sutton, merci chère suiveuse ! Au sujet des trackers, Yves possède une balise Spotnet, spécialement dédiée pour le repérage, le seul problème c'est que son engin n'aura plus de batterie à la tombée de la nuit, donc plus de trace pour lui !
Km150
: À peine reparti de Mansonville, MC avertit le gruppetto dispersé dans une bosse, que Gaby a encore fait un flat. Comme j’étais arrivé presque
en haut, je redescends en bas pour m’apercevoir que c’est Yves qui a crevé. Il
n’a pas voulu de l’aide de Gaby et celui-ci est reparti tranquillement. Je
sermonne mon Yvounet en lui disant qu’il ne faut pas rester seul, qu’on est une
équipe, merde alors ! De plus, à deux, ça va plus vite à réparer, et c’est
moins stressant pour rejoindre les autres ensuite. En un temps record, la roue
arrière est à nouveau opérationnelle, c’est qu’on commence à avoir la technique
!
Km
155: Nous avons décidé de ne pas nous éclater la rate pour rattraper les amis,
nous grimpons les côtes à bonne allure quand même. Nous ne tardons pas à
apercevoir MC, seule à dodeliner dans une énième côtelette, les autres n'ont
pas attendu, belle solidarité, les copains ! Fin de la deuxième observation.
C’est donc en trio que chaque mini groupe poursuit son chemin de croix.
Km
170: On rejoint Bolton et son délicieux spa, que j’aimerai bien retourner dans
le jacuzzi avec ma cocoon adorée, plutôt que de faire le con sur un vélo, mais
bon ... Les dernières bosses du tour de Sutton sont terminées, c’est pas trop
tôt car MC commence à en arracher avec un genou et même à en chier, excusez
l’expression mais c’est la pure vérité, elle a bobo au bedon !
Km
190: Halte toilettes et énergie à la station essence de Lac Brome, dernière
escale avant le contrôle de Sutton. Nous évitons une bonne averse à l’abri.
Km
205 : Nous voyons passer quelques participants en sens inverse, les frères
Clément (quand je sais pas, j’invente, je ne connais pas leurs liens de parenté)
et aussi nos amis ricains tout de jaune vêtus. MC pense avoir des
hallucinations car elle ne sait pas encore que c’est le parcours officiel et
qu’il faudra remonter tout ce qu'on vient de descendre, elle enrage.
Km
210: Contrôle 2, 16h30. Enfin Sutton, nous arrêtons au Subway, nous retrouvons
nos trois autres compères à l'IGA, ils ne sont arrivés que depuis 10 minutes,
ils avaient aussi fait une pause à Lac Brôme. Nous nous restaurons
copieusement avec soumarin, yaourt, cookies, mais plus de soupe, plus de coke
en fontaine, c'est la misère dans ce Sub ! Côté logistique, chacun doit se débrouiller pour recharger son GPS, précieux accessoire pour bien suivre le parcours proposé et éviter de faire des kilomètres supplémentaires ! Pour ma part, j'ai une boîtier de 4 batteries AA que je pluggue sur mon Garmin et qui fait super bien la job, faut juste changer les piles lorsqu'elles sont usées ! D'autres rechargent leur engin à partir de leur dynamo incluse dans leur moyeu de roue avant, très pratique aussi. Ceux qui n'ont pas prévu la chose comme Cath et MC, vont pomper le jus de leur chevalier servant, en l'occurrence Marc et Yves ! Regroupement des effectifs et
nouveau départ ensemble, nous voilà répartis sur la 215 nord, et oui MC.
Km
230: Côte du chemin Brôme, photos du gruppetto sur le vélo, ça fera de beaux
souvenirs. Je profite de la jolie lumière donnée par le soleil déclinant et les
masses nuageuses, avec toutes ces nuances de gris et ces averses au loin. Le
groupe est réunifié, j'aime ce sentiment d'unité, tous soudés dans l'effort qui
sollicite nos corps à chaque coup de pédale, unis pour le meilleur et pour le
pire ! C'est aussi cela, le plaisir de rouler ensemble. Revue des troupes, Gaby
monte mieux les côtelettes, Cath est toujours fringante, heureuse d'être dans
le paquet, Marcus semble toujours à l'aise, Yves et MC restent toujours
accouplés, celle-ci serre plutôt les fesses depuis quelques temps. Quant à moi,
tout va plutôt pour le mieux, bien hydraté, bien alimenté grâce à mes cakes
énergétiques sucrés et la nouveauté du jour, mes rice cakes salés, petites
portions de riz avec œufs, jambon, tomate, poivron, oignon et fromage, de quoi
se refaire une réserve de carbo hydrates. J'ai découvert cette recette dans le
livre d'un gars qui nourrit des cyclistes pro, qui préfèrent s'alimenter avec
des ingrédients naturels et variés, plutôt qu'avec des barres énergétiques et
autres, le titre du bouquin est Feedzone Cookbook Portable.
Km
248: Contrôle 3, 19h00. La banlieue de Waterloo et son dépanneur asiatique sont
atteints. C'est mon contrôle fétiche, lieu de joie et de tristesse, abandon du
premier 400 de 2013. Nouvelle halte énergétique, chacun se rhabille chaudement
en prévision de la nuit qui va bientôt tomber. Encore des photos pour
immortaliser la communauté des cyclos et les bas sexy de MC.
Km
264: Eastman, arrêt déguisement de Nowell, MC repeint les toilettes d'un
restaurant. Nos bécanes clignotent de partout, on rigole comme des fous, c'est
toujours féerique de cycler à la noirceur, les sensations ne sont pas les
mêmes. Cependant, il faut être beaucoup plus vigilant, une contrainte de plus
pour nos corps meurtris. C'est le baptême de la nuit pour Cath, mais ses
loupiotes éclairent rien du tout, pas très fort le monsieur qui lui a installé
ce dispositif foireux. La nuit, la vue c'est la vie, comme dirait une campagne
de pub de la sécurité routière, pas de place à l'improvisation dans ce domaine.
Je conseille à Catherine de rester collée à nos basques pour le reste de notre
ride nocturne, c'est aussi ça, l'avantage d'un groupe.
Km
290: Un village sur la 220, énième arrêt toilettes pour notre pauvre malade du
bide, ce ne doit pas être drôle pour elle. C'est le party au village, ça danse
avec la musique dans le tapis. Nous continuons nous aussi de danser sur nos
vélos, notamment dans les côtelettes qu'on a fini de compter depuis belle
lurette. Mon Garmin n'a cependant pas oublié, il comptabilise pas loin de 3000
mètres de dénivelé.
Km
303: Nous retrouvons la 112, à cet endroit, nous l'aimons bien car elle
signifie la fin des hostilités côteuses. En plus, elle file en pente douce vers
Granby, que du bonheur. Marie-Claude en profite pour ... too much information !
Km
315 : Granby, son lac, son jet d'eau éclairé et son McDo ! Nous ne nous faisons
pas prier pour nous y engouffrer avant la fermeture. Gaby et moi avons envie de
frites, de coke et de mal bouffe, nous nous en donnons à cœur joie car on sait
que tout sera brûlé dans les prochaines heures. Parfois, il faut y aller aux
envies comme j'aime à dire, faut se faire plaisir un peu, tant que ça ne nuit
pas à notre effort. À minuit, tout le monde dehors, même Yves et MC qui
pensaient faire une pause prolongée et rentrer doucement en couple. Du coup,
ils repartent avec nous et le gruppetto est toujours intact !
Km
320: Nous filons gentiment sur la piste cyclable à la lueur de nos lampions,
la nuit est belle et étoilée. Nous ne verrons malheureusement pas d'étoiles
filantes, à part nous, dues à la désintégration d'une comète, c'était la nuit
précédente, bien dommage. Faut rester
tout de même concentrés car gare aux lapins égarés !
Km
346 : Contrôle 4, 1h30. Marcus, notre team leader, nous fait visiter St Césaire
by night ! Enfin nous atteignons le Tim salvateur où notre groupe se scinde en
2. En effet, Marc, Gaby et Cath ne veulent pas faire de pause trop longue et
ils veulent rentrer au plus vite. Aussi, ils font signer leur carte de route, avalent
rapido quelque chose et s’en repartent dans la nuit noire afin de boucler la
boucle. Je reste solidaire avec Yves et MC, nous buvons un café pour nous tenir
éveillés et avalons un beigne bien sucré. Une vingtaine de minutes plus tard,
nous levons le camp à notre tour. Notre trio file à l’indienne, et pas à
l'anglaise, sur la 112. Marie-Claude commence par un relais assez rapide, elle
doit avoir hâte d’en finir !
Km
360 : Je mène la cadence jusque Marieville. MC me demande de chercher une
nouvelle halte pour soulager ses intestins en détresse. Tim à bâbord, nous y
accostons. Go MC go !
Km
368 : Chambly, encore un stop au Tim, devinez pourquoi ! Nous aurons visité
quasiment tous les petits Mortons de la région. Ça achève avec la piste
cyclable dans le bois puis la banlieue de St Hubert, Brossard et enfin St
Lambert.
Km
393 : Contrôle 5, 4h20. Un dernier Tim bien sûr pour célébrer notre réussite à
ce brevet, le préposé immortalise nos tronches éreintées après presque 24
heures de selle. Pour MC, ça aurait été selle à la puissance 2 ! C’est le
moment de nous séparer, je repars solo à vélo vers mon condo distant seulement
de 500 mètres, je suis très chanceux. Le gruppetto est maintenant dissous, il
est temps d’en tirer quelques enseignements.
Est-ce
que notre expérience de groupe a bien fonctionné ? Dans l’ensemble, je pense
que oui, même s’il y a eu des moments de flottement lors des incidents
mécaniques ou des problèmes physiques pour certains. Il est primordial de
déterminer la marche à suivre au départ. À mon avis, pour les problèmes
techniques, on devrait tous s’attendre, ceci évite à ceux qui restent de devoir
chasser ensuite pour rattraper les autres. De plus, lors de ces arrêts forcés,
chacun peut mettre à profit ce temps de repos pour s’alimenter, faire ses
besoins, s’étirer, aider son copain à réparer, puis on repart ensemble, sans
stress, ni fatigue supplémentaire. Lors des problèmes humains, il faut
s’entendre au cas par cas sur l’attitude à adopter. Si la personne peine à
suivre et qu’elle veut continuer, c’est son choix, mais le groupe peut ne pas
accepter ce handicap. Il est souhaitable dans ce cas, que la personne en
problème ne reste pas seule, au cas ou son état s’aggraverait. En cas
d’abandon, chaque personne doit avoir un plan B et les autres doivent laisser
l’abandonné en s’étant assuré que son rapatriement est confirmé. Pour la bonne
marche du gruppetto, il est normal que les plus forts se mettent devant pour
assister les plus faibles, l’union faisant la force. Il est aussi important de communiquer
ensemble pour ajuster la vitesse à la forme de chacun, même si on doit ralentir
par moment. Bien sûr, il ne doit pas y avoir de trop grande différence de
vitesse ou cela devient vite ingérable. Les personnes du groupe doivent donc
bien se connaître et avoir un état de forme équivalent. Comme on le constate,
il y a certaines contraintes à rouler en groupe mais aussi certains avantages.
Les moments passés ensemble sont plus conviviaux, on peut discuter, échanger
des points de vue, s’entraider dans certains cas et surtout avoir du fun !
Pour
ce qui est de rouler seul, l’avantage est la liberté de faire ce qu’on veut,
quant on veut, de gérer son affaire sans contrainte des autres. Il y a aussi
des inconvénients, comme se débrouiller seul en cas de pépins divers, ce qui
peut être épeurant pour certaines personnes. C’est une autre façon d’atteindre
son objectif. Comme nous sommes tous différents, à nous de choisir notre
meilleure formule !
Ceci dit, peut être que le meilleur compromis serait de rouler par 2 ou 3 cyclos de même force avec le même objectif de performance, ce qui permettrait d'avoir l'avantage des deux possibilités sans en avoir les inconvénients. Prenons par exemple les participants de ce brevet de 400, nous trouvons quelques solitaires notoires, comme Fred, Alain, Marcel, David, les duos inséparables, comme Jean et Martin D, des couples comme Christine et James ou le binôme Clément, les gruppettos comme le nôtre. Enfin certains sont aux 2, comme Martin B en groupe au début puis solo par la suite, en rattrapant certains, quel petit farceur celui-la.
Voici la morale de l'histoire, ce qui mettra fin à la polémique du début du récit. Il s'est avéré que Catherine, qui nous inquiétait un peu, a fort bien réussi son défi ! En revanche, notre deuxième féminine Marie-Claude, qui était sûrement aussi bien préparée, a pas mal souffert à cause d'ennuis digestifs. Comme quoi, on ne peut pas toujours prévoir les imprévus ! En tout cas, bravo à vous 2, pour votre courage et votre ténacité.
Ceci dit, peut être que le meilleur compromis serait de rouler par 2 ou 3 cyclos de même force avec le même objectif de performance, ce qui permettrait d'avoir l'avantage des deux possibilités sans en avoir les inconvénients. Prenons par exemple les participants de ce brevet de 400, nous trouvons quelques solitaires notoires, comme Fred, Alain, Marcel, David, les duos inséparables, comme Jean et Martin D, des couples comme Christine et James ou le binôme Clément, les gruppettos comme le nôtre. Enfin certains sont aux 2, comme Martin B en groupe au début puis solo par la suite, en rattrapant certains, quel petit farceur celui-la.
Voici la morale de l'histoire, ce qui mettra fin à la polémique du début du récit. Il s'est avéré que Catherine, qui nous inquiétait un peu, a fort bien réussi son défi ! En revanche, notre deuxième féminine Marie-Claude, qui était sûrement aussi bien préparée, a pas mal souffert à cause d'ennuis digestifs. Comme quoi, on ne peut pas toujours prévoir les imprévus ! En tout cas, bravo à vous 2, pour votre courage et votre ténacité.
Si vous avez votre propre opinion sur le sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire, ceci entretiendra la discussion !
Récit et vidéo du 400 km de Martin Bergeron