samedi 10 septembre 2022

200 du Nordet - prise 2 - une journée parfaite

 

Prologue

C'est le dernier 200 de fin de saison, je me dois d'y participer. Même si cette année au CVRQ, nous avons voulu prolonger le calendrier des sorties, ce 200 est devenu pour moi, un rituel. Depuis Septembre 2011, j'essaie de ne pas le manquer. C'est en effet, lors de ce fameux brevet, que j'ai repris goût à la longue distance, avec le PBP en point de mire.

En début de semaine, la liste d'inscrits était, encore une fois, peu étoffée. Je m'aperçois que les participants attendent le dernier moment pour se décider. Questions de météo, d'affluence à savoir qui vient ou ne vient pas, disponibilité à l'agenda personnel, chacun a sans doute ses raisons. 

Toujours est-il qu'au vendredi soir 21h, heure limite d'inscription sur notre site, il y a 13 noms sur la liste de départ. Comme la journée s'annonce étonnamment belle et chaude pour un mois de Septembre, j'ai bien hâte d'y aller pour enfourcher mon vélo, affublé de mon superbe chandail bleu et blanc du Club Vélo Randonneurs du Québec. 

Et roule petit bolide !

12éme année au brevet de 200 de fin de saison


Samedi 10 Septembre, rendez-vous à St Jérôme

Aujourd'hui, c'est du km 0 de la Piste du Train du Nord que nous avons rendez-vous. Lorsque j'arrive le premier sur le stationnement, il y a déjà de l'animation chez les amateurs de vélo. Cet endroit est un point stratégique pour le départ des randonnées cyclistes. Un kiosque attend les participants, les autos chargées de bécyks affluent sur le parking, alors qu'il n'est que 6h15. 

C'est aussi à partir d'ici, que doit se dérouler ce matin, le retour d'Hugo Lambert, un de nos amis randonneurs, qui termine sa traversée du Canada. Il a roulé quelques 4000 kilomètres au profit d'une bonne cause, une forme rare de la sclérose en plaques, maladie dont sa mère est décédée. Une bande d'amis doit l'accompagner jusqu'à sa destination finale, l'Université de Montréal. Mauvais timing pour moi et ceux qui feront le brevet. Dommage et chapeau l'ami Hugo !

Tandis que je sirote mon café en engloutissant une brioche à la cannelle, Fred P arrive. C'est lui le distributeur des cartes de brevet du jour, mais il n'est pas en tenue de combat. Il me dit ne pas être en forme ces derniers temps, il préfère se reposer quelques jours. 

Fred et Ralph n'ont plus 20 ans !

Triste coïncidence, un autre Fred, D celui-là, a envoyé un courriel tôt ce matin au club, pour annoncer son désistement pour cause d'indigestion. Ce n'est pas la journée des Fred !

Puis les randonneurs se présentent à leur tour, les voici :

Jim A et Sam M, arrivés ensemble. Beau maillot de Jim et beau vélo de Sam.

Sam et Jim ou Sim et Jam ?

Gabriel A, avec son maillot du LEL 2022, qu'il est très fier d'avoir complété, dans les délais.

Gaby n'a pas assez de sou pour s'offrir un maillot CVRQ

Ralph L, beau maillot, c'est un retour après quelques ennuis de santé.

Michel L, beau maillot, ça lui va si bien, avec ses jambes bien musclées, mettant le bib en valeur.

Mitch, le top model du CVRQ

Martin H, maillot rose clair, pas celui du Giro.

Jocelyn C, maillot Rapha, soldé à 50%, à cause des couleurs, pas très vendeur !

Jocelyn connait bien les promo Rapha

Loïc A, maillot Lemay, de sa compagnie dans lequel il travaille, je suppose.

Gaétan D, maillot noir, veste jaune, pour être bien vu, excellent pour la sécurité.

Enfin, Olivier C, qui arrive à la bourre, au moment de la photo de groupe. Beau maillot quand même !

Nous sommes donc onze partants, prêts à s'élancer. 

Fred prend un magnifique kodak pour la postérité, autant qu'il se rende utile ! Olive ne prend pas la pose puisqu'il termine de se préparer. Mitch et Ralph vont l'attendre, bel esprit d'équipe.  

Presque 11 randonneurs au départ dont quelques Schtroumpfs

C'est la deuxième fois que nous effectuons ce parcours, nouveauté CVRQ de 2022. En Juin dernier, je l'avais terminé avec Cath, après une épique épopée pour le retour, à lire ici.

C'est aussi une belle journée, une de plus, pour effectuer une randonnée. En 14 participations aux brevets pour moi cette année, je ne me souviens pas être parti une seule fois sous la pluie. Exceptionnel ! Peut-être aussi parce que je choisis mes batailles !


Étape 1, de St Jérôme à St Faustin, 71 km

Le brevet commence dès le km 0 du PTDN, matérialisé par une arche que l'on franchit. C'est très pratique pour compter les kilomètres. Il suffit de suivre les balises numérotées plantées tous les 1000 mètres !  

Les aventuriers de l'arche retrouvée

Comme la piste emprunte une ancienne voie de chemin de fer remontant vers les Laurentides, la pente est douce, en moyenne entre 1 à 2%. De plus, le revêtement est constitué en majorité de terre battue ou fine gravelle, assez agréable à rouler. Sur les 70 premières bornes, nous n'aurons que 20 kilomètres d'asphalte.

On va bouffer de la garnotte sur 70 bornes

Les gares d'antan défilent sous nos yeux, toujours présentes et bien rénovées. Km 14, voilà Prévost. 

Gare de Prévost, ou est Kevin Kevin ?

Km 20, c'est Piedmont. Jusque là, le peloton roule groupé, les trois retardataires nous ont rattrapé. 

Gare de Piedmont, je prends mon pied !

Km 25, voici Mont Rolland, son café fermé et ses toilettes. J'y provoque un arrêt pour cause sanitaire. Tout le monde arrête, sauf Ralph qui préfère prendre de l'avance. 

Pause sanitaire à la gare de Mont Rolland, alors les WC, c'est par là

La gare de Val Morin est atteinte au km 39. On roule fort dans les faux plats because Martin et Jocelyn mènent la danse aux avant-postes. 

Bonne cadence dans les sous-bois, on suit le Schtroumpf costaud !

Nous retrouvons l'asphalte, c'est apprécié car moins forçant sur les pédales.

Asphalte retrouvée et 10 km-h ? Mon œil !

Km 43, voilà Val David, c'est un village très attrayant, été comme hiver. J'en ai d'excellents souvenirs en toute saison. Cependant, le rythme du groupe s'accélère. Comme je n'ai pas envie de m'éclater la rate au court bouillon, je décroche, en compagnie de Gaby.

Largués par la meute déchainée

Km 52, la gravelle revient sous nos roues, avec quelques sections sablonneuses, il faut faire attention. Heureusement que le temps est sec, ce serait plus acrobatique en cas de météo pluvieuse. Note au comité Brevet, il faudrait peut-être trouver une variante par la route.

Km 60, la piste longe la 117, prolongement de l'autoroute 15. Je ne m'en étais pas aperçu quand j'y étais passé en Juin dernier. Nous roulions probablement le nez dans le guidon. Aujourd'hui, j'y vais mollo, je prends le temps d'admirer le paysage.

Le PTDN longe la 117

Nous terminons l'ascension du PTDN en passant au point culminant vers 430 mètres, étant partis ce matin de St Jérôme, aux environs de 100 mètres.

Km 70, ça redescend par une agréable route en sous-bois, quelques arbres ont déjà leurs couleurs d'automne. 

Les dernières bornes de gravelle

Vers 10h, nous atteignons le premier checkpoint du Marché Lac Carré. Les dépanneurs se font rare dans le secteur, il est mieux de ne pas les manquer.  

Halte dépanneur à St Faustin

Regroupement général des onze randonneurs. Déjeuner à l'ombre sur des tables avec chaises confortables, pourquoi s'en priver. Quelle formidable organisation,  vive le CVRQ. 

Le CVRQ en pleine action

Pas trop éreinté par ces trois heures d'effort matinal, je n'ai pas l'intention de m'arrêter longtemps. Je me sens bien en jambes, j'ai envie de faire un meilleur chrono que la dernière fois. Les 12h30 réalisées devraient être faciles à battre. 

Aussi, je fonce à l'épicerie faire pointer ma carte en me ramenant un coke. Pour vider ma sacoche avant les côtes, je dévore une demie banane et un sandwich pain Jack au nutella, une pur délice. 

Bon, on prend combien de sacs chacun ?

Entre temps, quelques amis ont déjà pris la poudre d'escampette, ce sont Jim, Sam, Martin et Gaétan. Sitôt ma collation engloutie, je me remets en selle, dans la roue de Ralph. Olive, Mitch et Loïc font de même. Jocelyn et Gaby sont encore en pause, ils constituent l'arrière garde. 

Jocelyn promène sa baguette, Gaby boit son pastis


Étape 2, de St Faustin à St Donat, 47 km, total 118 km

Je repars bien motivé à la poursuite de Ralph, que je ne rattrape pas d'ailleurs. Il a l'air en forme le bougre, c'est tant mieux pour lui. Bonne descente sur le Chemin du Lac Supérieur, faut éviter les quelques trous, très dangereux à haute vitesse. 

Huit kilomètres plus loin, on embarque sur le Chemin du Nordet. Olive, Mitch et Loic me dépassent. À 10h30, il ne fait pas trop chaud, il y a très peu humidité. Un vent de sud-ouest nous pousse gentiment dans le dos. C'est le moment idéal pour trente bornes de montagnes russes, sur une route dédiée aux cyclistes.

Les côtelettes, c'est à droite !

Comme je suis seul, je prends ça relax, sans trop m'endormir pour autant. Les montées s'enchainent sur mon Garmin, jusqu'à la fameuse ascension du Col du Nordet, km 90.

Pas de doute, on est bien dans les bosses

Au sommet, je décide d'immortaliser l'instant devant la minuscule croix du plus haut point du brevet, altitude 592 mètres. Jocelyn me rejoint, ainsi qu'un autre gars au maillot bleu, genre CVRQ.

Jocelyn arrive au sommet

Sauf que c'est écrit Inéos, ah, le faux-frère. Celui-ci propose gentiment de nous photographier devant le trophée durement mérité, merci l'ami !

Col du Nordet, altitude 592 m, check !

En compagnie de Jocelyn, je poursuis le programme de haute montagne. Mon compagnon file dans les descentes. Son truc est de continuer de pédaler en tirant gros. J'essaie de l'accoter mais il est rapide, le Joce. J'atteins ma vitesse maximum avec un spectaculaire 72 km/h au compteur. Le bitume défile très vite sous nos roues. 

Tout ce qui monte doit redescendre, en théorie

Je le rattrape tout de même dans les bosses car celui-ci semble avoir quelques soucis avec son dérailleur arrière. Sa chaine se coince entre la cassette et la roue, une vis de butée devant mal faire le travail. L'intersection avec la 125 se profile déjà. 

Finito la route du Nordet

Il nous reste huit bornes pour accéder au deuxième contrôle du brevet. L'IGA de St Donat, km 118, est atteint pour 12h30. 

L'IGA, c'est par là

Regroupement général à nouveau, il ne manque que Gaby qui ne tarde pas à pointer le bout de son ventre, après cette section vallonée.

Regroupement des troupes

Nous prenons notre lunch sur des tables-bancs à moitié à l'ombre. Même s'il ne fait pas trop chaud, mieux vaut ne pas jouer avec les dangereux rayons UV du soleil. 

Un trio en délire

Je me rebooste en dégustant un sandwich jambon arrosé d'un coke, avec une crème brûlée comme dessert. Discussion, photos avec la gang, c'est le quart d'heure social. 

Déguster, discuter, déconner, les joies des brevets !

Certains remettent en route, Martin, Sam et Jim d'abord. Puis ce sont Ralph, Mitch, Olive et Loïc. Les 4 derniers, Gaétan, Jocelyn, Gaby et Bibi, finissent leur lunch et repartent ensemble. Serait-ce le gruppetto Audax ? À suivre !


Étape 3, de St Donat à Ste Marguerite, 43 km, total 161 km

Bien requinqués en énergie, nous filons vers le sud, avec un léger vent dans le pif. Dès qu'on quitte la 125 pour attraper la 329, un petit raidillon nous fait perdre Gaby. Gaétan est en feu, il a pris les commandes. Jocelyn et moi tentons de boucher le trou.

Sur vingt bornes, on joue à saute-collines sur cette route assez passagère, bien refaite par endroit. De jolis monts et lacs s'offrent au panorama, le lac de St Donat notamment, et le village de Jasper ... in Québec ! Je laisse Jocelyn s'échiner à l'avant, tandis que Gaétan disparait de nos radars. 

Fait chier ce Gaétan, marmonne Joce

Km 138, au village de Lantier, nous quittons la route principale en virant à gauche, par le Chemin de la Source. Je me rappelle de la topographie du parcours pour l'avoir roulé en Juin avec Catherine. Je sais que le relief est loin d'être plat jusqu'à l'arrivée. 

Jocelyn s'échappe, tandis que je prends un tempo plus relax. Je passe justement devant le centre Dao Vien, appelant au bien-être intérieur et à la méditation pleine conscience. 

Allure relax et méditative au temple bouddhiste

Je ressens une légère baisse de tonus. Aussi, je grignote mes Figolus et autres guimauves, disponibles dans ma sacoche de guidon. 

Aujourd'hui, il n'y a pas de mouches à chevreuils, comme au début de l'été. C'est appréciable de ne pas lutter contre ces bestioles, que je n'affectionne pas du tout. J'en avais vraiment souffert la dernière fois, collectionnant les piqures sur mon petit corps meurtri. 

Après le Chemin des 7 Rangs, secteur ou Cath s'était perdue, voici le magnifique Chemin des Hauteurs, à l'asphalte pas toujours nickel. Il est parfois rugueux, pas très roulant et de temps en temps parsemé de nids de dindons sauvages. Cependant, le paysage bucolique vaut le détour. Nous longeons même une réserve Mohawk, vers Ste Lucie des Laurentides. J'aperçois quelques autochtones circulant sur leurs quatre roues. 

Puis c'est à nouveau le no man's land sur 15 bornes. On continue de monter et descendre au gré des vallons. J'arrive enfin au 3ème checkpoint de Ste Marguerite, km 161, il est presque 15h. 

Gaétan et Jocelyn ont accosté depuis peu. Mitch, Ralph et Olive sont sur le point de repartir. Loïc a décidé de nous attendre pour rallier St Jérôme. Il ne reste que Gaby qui ne devrait pas tarder. 

Ravito euphorique au checkpoint de Ste Marguerite

Justement, celui-ci nous rejoint en expliquant qu'il a été victime d'un blowout, selon ses mots, soit une explosion de pneu, en bon français. C'est vraiment pas de chance pour notre gaspésien volant. 

Sur ces entrefaites, je me refais la cerise en ingurgitant liquide et solide, bien important quand on a soif et faim. Une salade aux mangues, pas très bonne, quelques morceaux de melon d'eau, une barre de Kit-Kat Chunky, le tout arrosé d'une grosse bouteille de Perrier, vont me permettre de refaire les niveaux.

Le gaspésien victime d'un blowout

Nous patientons encore quelques minutes, le temps que Gaby s'alimente prestement après son incident mécanique. Vers 15h30, nous remettons en route.


Étape 4, de Ste Marguerite à St Jérôme, 44 km, total 205 km

C'est un groupe de 5 qui s'élance pour la dernière étape. Va-t-il exploser comme dans le segment précédent, ou le chacun pour soi et dieu pour tous, l'a emporté ? Je m'aperçois que certains ne savent pas rouler ensemble. Il suffit pourtant d'adopter une vitesse pour que personne ne décroche. Cela s'apprend et s'applique aux circonstances.

Nous voilà donc repartis dans les nombreux coups de cul du parcours. Il s'agit de montées pas très longues mais assez raides, frôlant parfois les 15%. Je m'accroche aux premières positions pour régler l'allure. 

Après 15 kilomètres de toboggan infernal, nous atteignons St Hippolyte. Le club des 5 est toujours ensemble, à ma plus grande satisfaction. La meute déchainée a été domptée. 

Une meute domptée = un peloton Audax

Une petite frayeur se présente à la vue d'une pancarte de travaux. Dans 6 kilomètres, il y aurait une route barrée autour du Lac-Connelly. Nous prions pour que ce détour ne perturbe pas notre itinéraire. Avant les dits travaux, le GPS nous envoie à gauche, sur le Chemin des Carrières. Bye bye, cônes oranges !

Nous profitons des sympathiques coins de villégiature, avec côtelettes à répétition. À tour de rôle avec Jocelyn, nous imprégnons un bon rythme. Tout le monde suit, youpi ! Puis, c'est un dédale de routes, à gauche, à droite. Il faut bien suivre notre tracé sur le Garmin pour rejoindre Ste Sophie. 

Tout le monde suit, youpi !

Les bosses sont maintenant choses du passé. Nous retrouvons les plaines et les champs de la grand Rive Nord ou Basses Laurentides. Encore quelques sprints pour atteindre la rue Bélanger, lieu du contrôle final, à l'intersection de la rue Melançon. J'arrête mon GPS pour enregistrer ma ride, envoyée automatiquement sur Strava. Hop, 205 bornes dans la musette. 

À 17h12, nous faisons signer une dernière fois notre carte de route au Couche-Tard, soit un temps de 10h12. Dommage pour les 12 minutes de trop, pour être sous les 10 heures. On fera avec, on s'en fout après tout ! 

Chacun s'offre une récompense méritée pour notre effort du jour, sur ce parcours très vallonné, avec ses 2000 mètres de dénivelé positif.

Un monsieur de passage nous tire le portrait. Une belle photo de mines réjouies en train de suçoter des crèmes glacées. 

5 amigos enchantés après 10 heures d'effort

Après un quart d'heure, nous regagnons le stationnement du PTDN, distant de 3 kilomètres. Bravo les gars, car il n'y avait pas de fille aujourd'hui. L'aventure se termine ici.

Après compilation des résultats, les onze randonneurs du brevet se sont tenus en moins d'une heure, le premier étant arrivé à 16h14. C'est bien dommage de rouler chacun de son côté alors qu'on aurait pu terminer tous ensemble. À méditer.

Retour à la case départ


Épilogue

Encore un brevet de bouclé, le 14ème de la saison, en comportant 23 au total. Peut-être que je participerai au 400 de samedi prochain, ou au 300 du 1er Octobre, ou au 200 du 5 Novembre. 

Je ferai sûrement l'impasse sur le Grevet du 24 Septembre, le brevet gravelle de 200 bornes, nouveauté du club pour les adeptes de chemin en milieu naturel. Pour ce genre d'exercice, mieux vaut être équipé en conséquence, ce qui n'est pas mon cas.   

Alors, à bientôt pour de nouvelles aventures.

Vive le CVRQ !

3 garçons dans le vent ... rempli de goutelettes


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire